Nathalie Kosciusko-Morizet nous a habitués aux surprises. De ses “moments de grâce” dans le métro parisien à sa “pause-clope” avec des SDF, en passant par le “mode greffage de couilles” qu’elle a dit avoir enclenché à l’égard de ses collègues Républicains, on pensait qu’elle avait atteint son sommet en matière de déclarations et de situations insolites. “M le […]
Nathalie Kosciusko-Morizet nous a habitués aux surprises. De ses « moments de grâce » dans le métro parisien à sa « pause-clope » avec des SDF, en passant par le « mode greffage de couilles » qu’elle a dit avoir enclenché à l’égard de ses collègues Républicains, on pensait qu’elle avait atteint son sommet en matière de déclarations et de situations insolites. « M le mag » du Monde de cette semaine dément.
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Dans un portrait chinois qu’elle a accordé à l’hebdo, l’ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy en 2012, désormais candidate à la primaire des Républicains, enchaîne les aphorismes les plus saisissants.
« Longtemps, je me suis couchée de bonne heure »
Ainsi à la première question – « Vous êtes un tweet en 140 caractères max… » – elle répond en prenant la consigne à revers, par l’incipit de Du côté de chez Swann de Marcel Proust : « Longtemps, je me suis couchée de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps d ».
Faisant preuve d’autodérision, elle répond à la question « vous êtes un hashtag » par : « Essayez d’épeler Kosciusko-Morizet. Vous comprendrez pourquoi je préfère #NKM. »
Passion burgers
On retiendra surtout de ce portrait chinois la passion pour les burgers de NKM, qui cultive son côté à contre-courant :
« Vous êtes fast ou slow-food ? »
« Ça m’arrive de manger du quinoa très rapidement et un cheeseburger en prenant mon temps. »
Elle conclut cette interview hors du commun par un jeu de passe-passe habile, confirmant sa volonté de s’affranchir des étiquettes existantes, et d’incarner un certain renouveau en politique :
« Vous êtes Tinder ou fin de soirée arrosée ? »
« J’ai dit que j’étais pour l’ubérisation de la politique. Pas pour sa tindérisation. »
« Vous êtes un néologisme… »
« Alors vous m’avez bien compris, merci. »
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