Si vous êtes victime d’impolitesse, vous serez malpoli(e) à votre tour, c’est une étude qui l’affirme. Dans une tribune sur le site de Gizmodo, Trevor Foulk, chercheur à l’université de Floride, explique l’impact de l’impolitesse sur les personnes qui en sont victimes ou témoins. Pendant 7 semaines, il a observé avec ses collègues, Andrew Woolum et […]
Si vous êtes victime d’impolitesse, vous serez malpoli(e) à votre tour, c’est une étude qui l’affirme. Dans une tribune sur le site de Gizmodo, Trevor Foulk, chercheur à l’université de Floride, explique l’impact de l’impolitesse sur les personnes qui en sont victimes ou témoins. Pendant 7 semaines, il a observé avec ses collègues, Andrew Woolum et Amir Erez, le comportement d’étudiants en négociation. Ceux -ci ont mené une série de 11 entretiens avec des interlocuteurs différents.
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Résultat : une personne qui fait l’expérience de l’impolitesse lors d’un échange aura tendance à être elle-même malpolie lors de la conversation suivante. Cet effet sur le comportement reste identifiable, que les conversations entre le participants soient rapprochées ou espacées d’une semaine.
Trevor Foulk exlique le processus de contamination : « Lorsque une personne fait l’expérience de l’impolitesse, elle remarque davantage ce comportement au sein de son environnement, ce qui la pousse à percevoir l’impolitesse plus souvent. Et cette perception de l’impolitesse fait qu’elle répond elle-même de manière impolie ». Le scientifique souligne que « le plus effrayant, c’et que ce processus est automatique : il se produit dans une partie de votre cerveau que dont vous n’avez pas connaissance, que vous ne pouvez pas arrêter ni contrôler »
L’étude cite l’exemple d’une personne marchant dans la rue à qui un inconnu dit : « Hey belles chaussures ! » vous pourrez le prendre soi comme un compliment, soi comme une manière impolie de vous apostropher en public. Selon Trevor Foulk, « Si vous avez récemment fait l’expérience de l’impolitesse, vous aurez tendance à percevoir ce commentaire comme étant impoli, même si ce n’était pas le cas ». Vous serez alors amené(e) de manière inconsciente à lui répondre sèchement. Sinon on peut aussi être courtois.
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