Les actionnaires de Libération ont annoncé, hier, vouloir faire du journal « un réseau social, créateur de contenus monétisables sur une large palette de supports multimédias (print, vidéo, tv, digital, forums, évènements, radio, etc.) ». Cette annonce a immédiatement mis la rédaction en émoi.
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« Nous sommes un journal, pas un restaurant, pas un réseau social, pas un espace culturel, pas un plateau télé, pas un bar, pas un incubateur de start-up… », titre la une de Libération ce samedi. Dans cette édition, la rédaction crie sur cinq pages sa « colère » (lire l’article sur le site de Libération).
Les actionnaires du journal ont diffusé, sur le site de Libération et dans l’édition de samedi du journal, un texte décrivant leur projet. Ils expliquent réfléchir, avec l’aide du designer Philippe Starck, à créer, dans l’immeuble qui accueille actuellement le journal, « un espace culturel et de conférence comportant un plateau télé, un studio radio, une newsroom, un restaurant, un bar, un incubateur de start-up, bref un lieu d’échange ouvert et accessible à tous, journalistes, artistes, écrivains, philosophes, politiques, designers, etc. » Et de prendre l’image d’un « Flore du XXIe siècle ». Les salariés, qui étaient déjà en grève jeudi, on revoté la grève pour lundi.
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