Comment garder la bonne distance avec les hommes politiques et ne pas tomber dans le piège de la com’ ? Journaliste, photographe et conseillers en communication répondent.
RAYMOND DEPARDON, PHOTOGRAPHE ET DOCUMENTARISTE
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« IL N’Y A PAS DE DIFFÉRENCE QUAND C’EST OFF, ON EST TOUJOURS IN. »
Quand vous voyez les récentes vidéos qui mettent en difficulté Brice Hortefeux ou Eric Besson, qu’est-ce que cela vous évoque ?
D’un point de vue purement technique, on peut reprocher aux caméras numériques leur côté magnétophone. J’ai envie de dire à ceux qui font ça, “attention, c’est de la radio que vous faites, pas du cinéma”. C’est bien, c’est pratique, c’est pas cher, c’est démocratique, et on peut tous faire des films politiques aujourd’hui. Au final, ça donne une espèce de “discours frais” ; c’est un peu une “parole jetée”, jetée une fois ou plusieurs fois – là je pense à Brice Hortefeux, je pense que ce n’est peut-être pas la première fois pour lui. On jette une fois, on dit aux pompiers ou aux premiers secours un truc comme “je craque, je suis malade, j’en peux plus”. Là c’est plus Besson. Et tout cela est très différent du discours enregistré, lu, écrit.
Vous faites une différence entre le “off” et le “in” à l’image ?
Pour moi, il n’y a pas de différence quand c’est “off”, on est toujours “in”. Non, je vais vous dire le seul reproche que je ferais au type qui a fait la séquence de Brice Hortefeux avec sa caméra baladeuse – un reproche amical et professionnel. C’est de ne pas être plus “fixe”. Le “fixe”, c’est important : quand on sent que ça arrive, on cale les épaules, on ne bouge pas, on chope le moment, pam ! Si la caméra bouge, c’est moins fort.
Aujourd’hui, tout est tellement écrit qu’on peut presque comprendre que les journalistes aillent chercher cette parole jetée, ce discours frais que vous évoquez…
Effectivement. Moi, la chance que j’ai eue, par exemple quand j’ai filmé Giscard en 1974, c’est qu’il n’y avait pas de conseiller en communication qui préparait les petites phrases. Aujourd’hui c’est tellement mâché qu’il faut aller chercher des choses improvisées, volées. Et comme désormais énormément de petites caméras se baladent avec leur côté micro, les hommes politiques se font piéger, c’est presque normal.
Quelle est la valeur journalistique de ces moments volés ?
Je pense que ces moments saisis ont une vraie valeur journalistique. Les candidats sont préparés à ces nouvelles conditions de travail, qui existent pour eux comme pour les journalistes. Et je pense qu’un homme public doit aujourd’hui s’attendre à être filmé ou photographié en permanence. C’est quelque chose qui s’apprend. Des gens comme Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal ou Martine Aubry sont très bons là-dedans. Ils se méfient de tout, des micros surtout. D’ailleurs je me souviens, quand j’ai commencé, en 1959, le général de Gaulle interdisait le micro. Pas la caméra, le micro.
FRANCK LOUVRIER, CONSEILLER EN COMMUNICATION DE NICOLAS SARKOZY DEPUIS 1997
« DONNER L’IMAGE D’UN JEU QUI SE JOUERAIT ENTRE POLITIQUES ET JOURNALISTES, C’EST VRAIMENT LA PIRE DES CHOSES À FAIRE. »
Les images volées qui sortent sur le net sont-elles le résultat d’une volonté des politiques de trop cadrer leurs interventions ?
Le fait qu’il existe de plus en plus d’images volées est la conséquence de la multiplication du nombre de supports et de chaînes qui veulent fabriquer et diffuser de l’information. C’est le résultat de l’accès facile aux nouvelles technologies et de la concurrence acharnée pour une reprise médiatique. C’est la course à l’effet buzz ! Elle risque d’amener nos responsables politiques à rester dans des tours d’ivoire et à pratiquer, après la langue de bois, la position rigide…
Existe-t-il une forme de jeu entre les politiques et les journalistes. Comment la matérialisez- vous ?
Je pense que ces deux métiers sont trop importants pour qu’il existe une forme de jeu. Leurs responsabilités réciproques ne permettent aucune approximation. La RTBF en a été pour ses frais car elle a fait passer le chef de l’Etat pour ivre alors qu’il ne boit pas d’alcool ; c’était une mauvaise blague belge et le jeu, comme vous dites, n’en valait pas la chandelle ! Ce “jeu” est d’ailleurs une forme sournoise de démagogie de la part des médias qui s’y adonnent : ils oublient (souvent par négligence) leur public, à qui ils doivent de vérifier leurs informations. Oublier ainsi le contrat moral et professionnel entre un média et son public contribue à nourrir un ressentiment légitime des citoyens à l’encontre des “élites”, du “microcosme” narcissique qui se moque d’eux, ressentiment dont le monde politique est, pour le coup, la première victime. Donner l’image d’un jeu qui se jouerait entre politiques et journalistes dans le dos des citoyens et au détriment de leur information, c’est vraiment la pire des choses à faire.
Le “off” est-il une pratique saine ?
Tuer le “off ”, c’est tuer l’une des sources du métier de journaliste. C’est justement dans le “off” qu’on vous permet d’avoir tous les éléments de réflexion pour comprendre le cheminement d’une décision. C’est souvent par là qu’un journaliste accède aux éléments de contexte grâce auxquels il va pouvoir comprendre une situation, et s’en faire le meilleur rapporteur au service de l’information de ses lecteurs. Le fantasme de la fin du “off” est une autre forme de démagogie qui consiste à penser que chacun est en mesure de comprendre l’actualité sans l’intermédiaire des médias. Mais suivre le cours de l’actualité, comprendre les enjeux de situations complexes, être en mesure de les décrypter : c’est un métier et cela demande un travail permanent. Ce n’est pas pour rien que les journalistes sont toujours spécialisés dans un domaine, dont ils doivent connaître les acteurs et dans lequel ils doivent souvent devenir des experts. Maintenant, il est vrai que la technologie et une certaine modernité politique amènent les citoyens à être en prise plus directe avec l’actualité, et notamment avec les hommes politiques qui eux-mêmes utilisent de plus en plus des moyens de communication directe. Mais attention : la communication directe ne doit pas se substituer à la médiation journalistique. C’est un simple complément.
L’arrivée des caméras numériques, plus souples, légères et discrètes, change-t-elle le rapport entre les journalistes et les politiques ?
Non, cette souplesse dans le travail permet justement de s’immiscer plus facilement dans l’environnement de travail. Mais elles ne doivent pas se transformer en caméra de vidéosurveillance vous filmant de dos pour que vous ne puissiez pas voir l’objectif… Comme tous les êtres humains, les politiques ont droit a un espace de vie privée. Etre filmé à son insu n’est pas très digne et respectable. Ces pratiques ne grandissent pas ceux qui s’y adonnent : elles contribuent au contraire à donner l’image d’une société de surveillance, où la réalité devient télé-réalité, et où finalement la liberté est menacée. Au final, c’est un problème lié à la dynamique même de la modernité démocratique : notre soif de transparence nous fait percevoir les médias comme un outil émancipateur par lequel nous allons accéder à une information véritable. Mais il y a une limite difficile à cerner où ces outils de la liberté démocratique peuvent basculer du côté de la tyrannie de l’image. Tyrannie qui se décline en deux phénomènes : l’image mensongère ou simplificatrice, quand on pense qu’une image seule – sans explication ou contextualisation – peut suffire à informer. Et l’image omniprésente, quand les pratiques d’espionnage amateur et de caméra cachée créent un climat de méfiance généralisé où disparaît la vie privée. Bien cerner cette limite, ne pas la dépasser : c’est la difficile mission des professionnels de l’information. Mais au final, la question est plus large. La modernité politique repose sur l’idée d’une distinction entre vie privée et vie publique. Réduire ainsi sans cesse le périmètre de la vie privée est une menace qui nous concerne tous : réfléchir à la question des médias revient au final à s’interroger sur notre liberté. Ce n’est pas une question de technologie ou de support, mais de choix de société.
NICOLAS DOMENACH, DIRECTEUR ADJOINT DE LA RÉDACTION DE L’HEBDOMADAIRE “MARIANNE”.
« ON NE CHERCHE PLUS CE QUE DITL’HOMME POLITIQUE, MAIS CE QU’IL CACHE. »
On est entré dans l’ère poststorytelling. Ce n’est plus “comment je vais faire passer ton message”, c’est “fais ma politique et je raconterai une belle histoire”. Ça vous paraît saugrenu ?
C’est Nicolas Sarkozy qui a accéléré tout ça. Dans les réunions stratégiques présidentielles, ou au ministère de l’Intérieur, quand un conseiller lui proposait une mesure qu’on ne pouvait pas exposer en deux mots pour le journal de 20 heures, il l’écartait en disant : ça ne passera pas puisque tu n’es pas capable de la formuler en deux temps trois mouvements. Oui, la com’ a pris le pas sur la politique. Second point : le choix des ministres. Ils n’existent plus comme responsables d’une politique ou d’une réflexion mais en fonction de la place qu’ils occupent sur un plateau télé. Sarkozy n’a pas choisi Rachida Dati pour ses réflexions sur la justice, mais pour l’image supposée qu’elle pouvait donner devant les Beurs de banlieue. A chacun sa place selon qu’il accroche bien la lumière, s’il correspond à tel segment de la population, s’il fera bien dans le tableau télévisuel.
Il y a quinze ans, des journalistes comme Allan Rothschild ou John Paul Lepers se sont mis à chercher les moments hors com’. Les journalistes ont tous des tas d’histoires à raconter, des propos ou des attitudes qui échappent à la communication programmée. Quand Dati dit à Panafieu que Borloo pue des pieds, quand Hollande discute avec Jean-Paul Huchon et lui raconte qu’il vaut mieux garder Ségolène Royal à l’intérieur du parti plutôt qu’elle aille déconner à l’extérieur…
Très juste, avec une réserve. C’est vrai, nous sommes dans le soupçon permanent : on ne cherche plus ce que dit l’homme politique mais ce qu’il cache. On essaie de le prendre au piège de sa modernité transparente et on y arrive toujours : personne ne peut jamais se contrôler en permanence. Ils se font piéger régulièrement. Et puis, qui tient les médias ? Plus personne, il y en a partout. Cela étant, nous restons dans l’anecdotique : on ne piège jamais personne sur les enjeux fondamentaux, les questions sociales, par exemple…
Et la vraie politique s’évapore ?
Oui. Même en traquant le double langage du politique, on reste dans le spectaculaire, le résumé, jamais dans les choses lourdissimes. Qui va aller vérifier le bilan réel d’Estrosi ? Peut-être a-t-il fait des choses formidables ? Ou pas ? Ça n’intéresse personne.
En revanche, le doigt de Besson…
… ça nous passionne. Maintenant, dans l’évacuation de la “ jungle” de Calais, comment les communicants vont-ils essayer de nous vendre ce truc ? Alors qu’approchent les Journées des parlementaires UMP, que le parti est vent debout, que le Président perd des points dans les sondages : quelle sera la mise en scène ? Les journalistes vont-ils chercher au-delà ou pas ?
Quand Henri Guaino dit “la transparence, c’est le totalitarisme” ?
Pas totalement faux. La démocratie a inventé l’isoloir parce qu’elle a besoin du secret, sinon on tombe sous la pression des plus forts. Sauf que Guaino nous manipule. C’est quand même extraordinaire, ces gens qui veulent des caméras partout, la transparence absolue, et qui protestent dès qu’ils se font piéger.
JEAN-LUC MANO, CONSEILLER EN COMMUNICATION DE XAVIER DARCOS
« JE REVENDIQUE POUR LA DÉMOCRATIE DE MON PAYS QU’IL RESTE DES SECRETS. »
Pensez-vous qu’on est dans l’étape d’après le storytelling, qu’aujourd’hui la communication a pris le pas sur la politique, mais que cela ne va pas durer ?
Oui sans doute, parce que le storytelling a montré ses limites. Et si la fin du storytelling annonçait un retour à plus de politique et moins de communication ? En tout cas moins de communication comprise comme un exercice qui exonérerait de faire de la politique, qui permettrait de contourner les dossiers et les affrontements. Le storytelling permettait de parler d’autre chose. J’ai le sentiment, devant l’actualité politique de cette rentrée, que la politique reprend sa place, face à la taxe carbone, la réforme du capitalisme, les querelles internes au Parti socialiste, voilà tout de même des questions assez lourdes.
Il reste qu’en prenant une décision politique, les responsables pensent d’abord à la façon dont ils peuvent la faire passer.
Bien sûr, mais est-ce vraiment leur première préoccupation ? Je ne suis pas sûr que ça altère ou obère la capacité de prise de décision. On peut prendre des décisions courageuses, voire minoritaires, à contre-courant, et avoir une histoire à raconter. Exemple, François Mitterrand qui entre les deux tours de la présidentielle déclare qu’il est contre la peine de mort alors qu’il se sait minoritaire. Formidable histoire, grand moment de communication, et en même temps c’est courageux. Avant, un homme politique qui n’avait rien à dire était très embarrassé, aujourd’hui il peut toujours avoir une histoire à raconter sur lui-même, sur sa manière d’être, des histoires annexes ou secondaires. C’est un problème, mais je ne crois pas que ce soit le premier.
A quoi mesure-t-on aujourd’hui l’action des ministres ? A leur travail, à leur action sur le terrain ou à leur présence dans les médias ?
Il arrive qu’on évalue des ministres sur leur image, parfois sur un gadget, mais à l’arrivée, sur quoi l’opinion publique jugera-t-elle Darcos, par exemple ? Sur la réforme des retraites, sur du lourd. Sur quoi jugera-t-on Valérie Pécresse ? un peu sur l’Université, beaucoup sur sa campagne électorale : va-telle gagner ou perdre ? Donc quand même sur du lourd, au coeur de la démocratie. Ce que vous dites me paraît vrai sur huit jours, mais sujet à débat sur la durée. A la vérité, je ne connais pas de dirigeants qui n’ont triomphé que par le storytelling. Ségolène Royal, sans doute, c’est très fabriqué autour d’un produit communicant, et malgré tout ce n’est pas que ça. On aime ou on n’aime pas, mais elle tient aussi un propos.
Je ne suis pas pessimiste sur les ressources de la démocratie : les politiques peuvent se décharger sur des communicants, mais dans le même temps la population a fait sa propre éducation. On retrouve avec la com’ le même processus qu’avec la télé. Il y a vingtcinq ans, si c’était dit à la télé c’était vrai, sauf la météo. Quand la météo annonçait qu’il allait faire beau et que le lendemain il pleuvait, le gens pensaient “merde la télé ne dit pas toujours la vérité”. A la télé, la météo tenait donc une fonction démocratique. Pareil aujourd’hui avec la com’.
Prenez l’affaire Hortefeux, le choix stratégique est un choix de communication abrupt. Avec son “pas du tout, je parlais des Auvergnats”, Hortefeux explique en gros : “On m’a pris les doigts dans le pot de confiture mais c’est pas de la confiture, c’est pas mes doigts.” Il raconte une autre histoire. Mais l’opinion juge : on ne la lui fait pas. En tout cas la partie de l’opinion qui regarde, écoute, qui a vu la vidéo. Certes, il existe des communicants qui se rêvent en grands machinistes de l’ombre et espèrent manipuler tout le monde, mais la réalité, c’est qu’il faut être beaucoup plus humble. Heureusement, les gens comprennent et analysent.
Je reviens au mot de Guaino, “la transparence absolue c’est le totalitarisme”…
Je prends un risque, mais je ne suis pas loin d’être d’accord. Dit comme ça, c’est abrupt, mais ça a le mérite de faire réfléchir. D’abord la “transparence absolue”, ça n’existe pas en politique. Je revendique pour la démocratie de mon pays qu’il demeure des secrets, dans la sphère de l’Etat, par exemple. Je comprends qu’un parti politique puisse avoir des délibérations sans témoin, qu’à un moment donné des gens réunis par la même conviction puissent décider sans l’impérieuse nécessité de rendre compte de leurs débats dans le détail.
C’est un grand désaccord que j’ai eu avec mon ami Guy Birenbaum. Il affirme cette idée qu’“avec les “off”, il y a les gens d’en haut qui savent des choses que les gens d’en bas ne savent pas”. C’est très discutable. Jusqu’où va la transparence ? Certes, mieux vaut savoir que telle présentatrice du journal télévisé est en même temps la femme, voire la maîtresse de tel homme politique. Mais allons plus loin : pourquoi dit-on ça ? Parce qu’elle risque d’être influencée par l’homme avec qui elle se retrouve au lit le soir ? En général d’ailleurs c’est plutôt pour les femmes que ça pose problème, curieusement. Admettons qu’on aille au bout de cette logique : si je suis délégué syndical d’une radio, dois-je préciser au début de mon papier : “Je vous préviens je suis délégué syndical CFDT, FO, CGT” ? Parce que forcément, ça m’influence. Quand je prends position sur Israël, dois-je préciser que je suis juif ? Donc, oui, il y a le totalitarisme au bout. Imposer la transparence revient à présupposer qu’en réalité il n’y a rien de vrai, puisque tout est sous influence. Absurde. Guaino a raison, la volonté de transparence absolue peut conduire au totalitarisme.
Oui mais. Depuis quinze ans, les journalistes télé se sont mis à chercher en dehors du discours des images avec des propos moins formatés.
Dans ce domaine-là, la production d’images, je dirais que tout ce qui n’est pas nécessaire est indécent. On doit se poser la question du sens : quelle est la signification réelle de telle image ? Après le débat télévisé Chirac-Jospin de la présidentielle de 1995, vous avez ce moment enregistré où ils se disent : “Ah oui les militants voulaient qu’on cogne, mais les militants on s’en fout.” Et tous deux de dauber sur les militants. Qu’estce que cela veut dire ? Oui, Chirac et Jospin révèlent quelque chose d’eux-mêmes et de la considération qu’ils manifestent pour leurs militants. Mais le mec qui va manifester avec Christine Boutin et qui sort dans une boîte gay, je ne suis pas convaincu qu’il soit utile de le montrer.
Et Noël Mamère qui arrive à un rendezvous avec Karl Zéro en bagnole et…
…et qui dit qu’il circule toujours à vélo ! Bien sûr, cela signifie quelque chose, au-delà d’un mensonge. Là où je ne suis pas d’accord avec Guaino, c’est pour les universités d’été des partis. Dans les universités d’été, on est dans une fonction totalement publique, du début jusqu’à la fin. Quand Untel ne met pas de cravate et que Nadine Morano passe de mains en mains et qu’elle danse, ils le font pour être vus. D’ailleurs, après, il n’y a jamais plainte. En somme, on pourrait voler les bonnes images mais pas les mauvaises ! Ça, ça ne tient pas debout. Encore une fois, la vraie limite se trouve entre ce qui a un sens et ce qui reste, quoi qu’on en dise, insignifiant.
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