Gaspard Proust a signé une chronique très émouvante dans Salut les terriens (émission enregistrée au lendemain de l’attentat du 7 janvier), en hommage aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo. Il commence par raconter l’optimisme qui l’avait gagné en ce début d’année, tout allait bien, il pensait avoir préparé son meilleur sketch. C’est dans cet état […]
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Gaspard Proust a signé une chronique très émouvante dans Salut les terriens (émission enregistrée au lendemain de l’attentat du 7 janvier), en hommage aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo. Il commence par raconter l’optimisme qui l’avait gagné en ce début d’année, tout allait bien, il pensait avoir préparé son meilleur sketch. C’est dans cet état d’esprit qu’il est allé se balader dans le 11e arrondissement de Paris, un mercredi à 11h30 du matin. En remontant le boulevard Richard-Lenoir il raconte avoir rencontré un policier. S’engage alors un dialogue imaginaire avec celui que les téléspectateurs auront identifié comme Ahmed Merabet, le policier tué lors de l’attentat, au cours duquel il rend aussi hommage aux dessinateurs assassinés, « ces gens [qui] faisaient leur boulot avec tellement d’intelligence et de sensibilité, que très souvent ils arrivaient à faire rire des gens qu’ils ne connaissaient même pas ». La chronique de Gaspard Proust se conclut dans un silence chargé, sans qu’il ne prononce son habituelle phrase : « Elle est pas belle la vie ? ».
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