Inauguré en octobre 2017, le Musée Yves Saint Laurent vient d’annoncer sa première exposition thématique, “L’Asie rêvée d’Yves Saint Laurent”, qui aura lieu du 2 octobre 2018 au 27 janvier 2019. Rassemblant une cinquantaine de modèles haute couture créés par l’artiste et mis en dialogue avec des objets d’art asiatique, cette exposition a pour ambition de mettre en exergue le processus créatif du styliste tout en revenant sur sa fascination pour l’Asie.
“L’Asie a depuis longtemps exercé une fascination pour les artistes européens. Dans ses collections, Yves Saint Laurent en livre une vision très personnelle fondée sur une connaissance approfondie de son histoire, de sa culture et de ses arts”, explique Aurélie Samuel, commissaire de l’exposition et directrice des collections du musée, dans un communiqué de presse.
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Ode au continent asiatique, tantôt fantasmé, tantôt traversé par Yves Saint Laurent, l’exposition L’Asie rêvée rêvée d’Yves Saint Laurent, première exposition thématique du Musée Yves Saint Laurent ouvert en octobre 2017, rassemble une cinquantaine de modèles haute couture conçu par l’artiste, auxquels viennent se greffer des dessins originaux et des objets d’art prêtés par le Musée Guimet et des collectionneurs privés. Du 2 octobre 2018 au 27 janvier 2019, le spectateur pourra plonger dans ce parcours muséal, dense et protéiforme, révélant en partie le processus créatif de cet artiste de génie.
Entre fantasme et souvenirs
“Il me suffit d’un livre d’images pour que mon esprit se fonde dans un lieu, ou un paysage (…) Je n’éprouve aucun besoin de m’y rendre. J’en ai tellement rêvé…” Cette citation du créateur de mode Yves Saint Laurent résume parfaitement l’ambition de cette manifestation. Entre visions rêvées et souvenirs, l’influence du vestiaire et de la culture asiatiques a traversé l’oeuvre du styliste, décortiquant les coutumes et les rites chinois, indiens ou encore japonais, pour en délivrer une représentation sublimée.
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De la réinterprétation des manteaux des souverains indiens au kimono japonais, cette attraction est perceptible dans différentes pièces confectionnées par le styliste. Comme dans ces deux ensembles du soir (voir photo ci-dessous), réalisés pour la collection automne-hiver 1994. Les deux longues étoles satinées sont ornées de motifs floraux, piqués aux fils d’or pour l’ensemble noir et arborant des teintes mauves pour le kimono vert anis, le tout agrémenté de boucles d’oreille affichant les mêmes coloris.
Des souvenirs olfactifs, réminiscences de certains voyages, vont également influencer Yves Saint Laurent dans la fabrication de ses parfums : Opium, lancé en 1977, cristallise parfaitement ces inspirations. Ayant fait l’objet d’un scandale à sa sortie, cette flagrance fera aussi le succès et la renommée de l’enseigne à l’échelle internationale.
“L’Asie rêvée d’Yves Saint Laurent”, du 2 octobre 2018 au 27 janvier 2019, Musée Yves Saint Laurent, 5 avenue Marceau, Paris XVIe
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