Selon “France Info”, qui a révélé l’information, le projet serait notamment défendu par Stanislas Guerini, délégué général de LREM.
Le gouvernement envisage de créer un poste de haut-commissaire à l’immigration, a révélé France Info mardi 29 octobre. Selon les informations du média, les cabinets d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe travaillent actuellement sur ce projet, qui aurait été envisagé au terme du débat sur l’immigration organisé au Parlement début octobre.
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Les assos de soutien aux migrants et réfugiés lancent l’alerte depuis longtemps
Plusieurs responsables au sein de la majorité défendraient la création d’un tel poste, notamment Stanislas Guerini, chef de LREM. Le délégué général du parti assume un retour aux “années Sarkozy”, le projet faisant écho au ministère de l’Immigration, de l’Intégration et de l’Identité nationale temporairement institué sous le quinquennat du président UMP (devenu LR).
“Coordonner l’action des différents acteurs est indispensable”, a par ailleurs défendu un membre de l’exécutif interrogé par France info. Comme l’a repéré l’Obs, le député LREM Aurélien Taché, issu de l’aile gauche du parti, s’est lui aussi déclaré favorable à la création d’un tel poste. Interrogé sur LCI, il a notamment déclaré ceci : “Avoir un ministère à part, j’y suis favorable. J’avais déjà dit qu’il fallait faire intervenir l’emploi, l’éducation et que, sous la responsabilité du Premier ministre, on aurait certainement, cette coordination plus forte.”
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Comme le fait valoir le site d’information, plusieurs services et organismes se chargent pourtant déjà des questions migratoires : le délégué interministériel chargé de l’Intégration, l’Office français de l’Immigration et de l’Intégration, la Direction générale des Etrangers en France, ou encore de l’Office français de Protection des Réfugiés et Apatrides. Des institutions dont un ministre cité déplore le “manque d’efficacité”.
Notons qu’en juin, une cinquantaine d’associations et de collectifs de soutiens aux migrants et aux réfugiés avaient publié un manifeste au nom plus qu’évocateur, qui accusait l’Etat de ne pas prendre ses responsabilités : “Pour en finir avec les situations inhumaines d’errance et de campements en France.”
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