Libéré mardi 9 décembre après trois ans aux mains d’Aqmi, Serge Lazarevic est revenu sur sa captivité. “Je n’étais plus un être humain, explique-t-il notamment, (…) il n’y a plus de temps. Il n’y a plus de repères, de vie d’un être humain, de liberté. On est privé de tout”. Puis: “[J’étais] enchaîné des mains […]
Libéré mardi 9 décembre après trois ans aux mains d’Aqmi, Serge Lazarevic est revenu sur sa captivité. « Je n’étais plus un être humain, explique-t-il notamment, (…) il n’y a plus de temps. Il n’y a plus de repères, de vie d’un être humain, de liberté. On est privé de tout ». Puis: « [J’étais] enchaîné des mains et des jambes. Les mains derrière le dos. Les chevilles enchaînées. Et je dormais comme ça ». Il raconte également avoir eu très peu de communication avec ses geôliers-« Le temps de se voir le matin, d’échanger un bout de pain, un peu d’eau, et voilà »- et préférer ne pas penser à la rançon échangée contre sa libération.
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