En réponse à l’agression du street artist Combo la semaine dernière alors qu’il collait le mot “Coexist” sur un mur de la Porte Dorée à Paris, une centaine de citoyens – graffeurs, graphistes et autres – se sont emparés de pinceaux et de colle ce dimanche 8 février pour couvrir les murs de Paris de […]
En réponse à l’agression du street artist Combo la semaine dernière alors qu’il collait le mot « Coexist » sur un mur de la Porte Dorée à Paris, une centaine de citoyens – graffeurs, graphistes et autres – se sont emparés de pinceaux et de colle ce dimanche 8 février pour couvrir les murs de Paris de la même œuvre. « Coexist » : un mot comprenant les symboles des trois religions monothéistes, en signe de paix (un croissant musulman pour le C, une étoile de David pour le X et une croix pour le T). Le premier exemplaire du « Coexist » est apparu sur le bâtiment de l’Institut du monde arabe, œuvre de Jean Nouvel.
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Un happening à l’initiative de Combo
Ce happening collectif a été lancé par Combo. Suite à son agression, l’ancien directeur artistique dans la publicité devenu street-artist en 2012 a appelé à ne pas en rester là sur sa page Facebook. Combo et ses acolytes se sont vite remis à décorer les murs de la ville.
Ce dimanche, cinq cents affiches ont été distribuées. « S’il nous en reste, on les collera demain à La Courneuve, aux 4 000…”, assure Jeanne, une lycéenne. » L’homme, l’humanité, c’est si important… Pourquoi faut-il que nous ayons besoin de drames pour que tout le monde se rapproche ? » se demande Sabrina, community manager sur des sites de grosses entreprises françaises. « C’est le »Dji-art » ! » s’étonne enfin un graffeur, reprenant les mots de Combo sur Facebook. A 28 ans, ce dernier, qui se dit non religieux, a su exprimer ses idées pacifistes au sein de toutes les populations.
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