Un des grands dadas de la presse américaine consiste à critiquer Paris et ses habitants. Après la tribune du New York Times sur la hipsterisation de Pigalle et celle de Newsweek sur les prix parisiens (pour ne citer qu’elles), c’est au tour du Wall Street Journal d’en remettre une couche en épinglant cette fois-ci les […]
Un des grands dadas de la presse américaine consiste à critiquer Paris et ses habitants. Après la tribune du New York Times sur la hipsterisation de Pigalle et celle de Newsweek sur les prix parisiens (pour ne citer qu’elles), c’est au tour du Wall Street Journal d’en remettre une couche en épinglant cette fois-ci les serveurs parisiens. Mais, attention, petite nouveauté: la journaliste Cristina Nehring dénonce l’arrogance des « french waiters » pour mieux leur déclarer son amour.
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Ainsi, selon elle, la mauvaise réputation des serveurs parisiens s’explique en partie par les « différences culturelles » entre la France et les Etats-Unis:
« Le garçon de café français n’hésitera pas à corriger votre prononciation, par exemple, car il pensera que vous souhaitez avoir une prononciation correcte. Il ne vous apportera pas l’addition car il considérera impoli de s’immiscer dans votre conversation. Il pourra vous parler avec ce qui vous semblera être de la froideur car il est là pour vous servir, et pas pour devenir votre pote. »
En brossant le portrait du serveur parisien type, Cristina Nehring en profite pour se moquer allègrement de leurs homologues américains:
« (…) un serveur français ne viendra jamais se présenter à votre table en disant: « Salut tout le monde, je m’appelle Johnny et je suis votre serveur aujourd’hui! Avez-vous des questions sur le menu? » (Et son respect pour le rituel du repas – ainsi que pour le repas en lui-même- l’empêchera de vous interrompre sans cesse pour vous demander « Et comment ça va? ») »
Point d’orgue de l’article : une série de « Dos and Don’ts », parmi lesquels on relève;
« Ne demandez (jamais) ce que votre serveur veut faire plus tard. Il veut être serveur. Le service est une carrière honorable en France. Suggérer qu’il est serveur pour mieux devenir acteur, réalisateur ou psychiatre est une insulte. L’acteur, le réalisateur ou le psychiatre a tout autant de chances d’être en formation pour faire carrière comme serveur. »
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