C’est officiel, Kate Upton a “les plus beaux seins du monde”, déclare The Sun. C’est bien la première fois que le journal populaire anglais et le magazine Vogue sont sur la même longueur d’onde. Cette jeune mannequin américaine au bonnet D et aux boucles blondes, hier encore star des calendriers spécial routiers, est aujourd’hui la […]
C’est officiel, Kate Upton a “les plus beaux seins du monde”, déclare The Sun. C’est bien la première fois que le journal populaire anglais et le magazine Vogue sont sur la même longueur d’onde. Cette jeune mannequin américaine au bonnet D et aux boucles blondes, hier encore star des calendriers spécial routiers, est aujourd’hui la nouvelle icône improbable de la mode. Et pour cause. Quand Carine Roitfeld quitte son poste de rédactrice en chef du Vogue Paris et lance son propre magazine CR Fashion Book, elle sait qu’elle est attendue au tournant par l’industrie. Plus choquant encore que son inoubliable porno chic ? Un bon gros décolleté sur la couverture, astucieusement utilisé pour transporter des poussins. Monstrueusement kitsch ? Sans aucun doute. Dérangeant par son efficacité ? Encore plus.
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Les seins, lien charnel entre le sexuel et le maternel, et star acclamée des années 90 (de Lara Croft au poster d’American Pie en passant par les défilés Victoria’s Secret), sont jetés aux oubliettes pour leur incompatibilité avec le style heroin chic du nouveau millénaire, plus adapté au poitrail osseux de Kate Moss. Aujourd’hui, un revirement boobilicious voit le jour : quand Nabilla et ses gorges défilent pour Jean Paul Gaultier, le site Style.com décrit la jeune fille comme “celle pour qui le bustier semble avoir été inventé”. Prada imagine une féminité années 30 sans chichis et à la silhouette sablier, et Anthony Vaccarello une guerrière férocement sexy.
Les personnalités aussi accentuent leur décolleté pour exprimer leur statut d’über-femmes tout-terrain – amantes irrésistibles, conquérantes invincibles : Katy Perry se fantasme en soldate futuriste, Christina Hendricks dans Mad Men en belle plante vénéneuse et Kim Kardashian en mère et bombe. Quant au retour du magazine Lui et à la sortie du film Lovelace, on peut s’attendre à une tendance de Playboy Bunnies nouvelle génération. Une réaction bienvenue face au conservatisme actuel et à la mode ambiance chasse et pêche des saisons passées. Espérons juste que cette montée en gloire du néné ne vire pas au mode cagole quand elle tombera entre les mains des enseignes bon marché…
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