Les restaurateurs invités à proposer des doggy bags

[mise à jour le 5 janvier à 11h] Le doggy bag ne relève pas d’une obligation, mais d’une recommandation aux restaurateurs émanant de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) comme l’a précisé cette dernière dans une note sur son site. Depuis le 1er janvier, les restaurateurs sont soumis à une obligation de tri lorsqu’ils produisent plus de 10 tonnes de biodéchets par an, soit de 150 à 200 couverts par jour. C’est dans ce cadre que l’UMIH suggère aux gros restaurants d’inviter leur clientèle à repartir avec des doggy et des wine bags afin d’éviter le gaspillage alimentaire.

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Première bonne nouvelle de cette année 2016 : depuis le 1er janvier, tous les clients ayant eu les yeux plus gros que le ventre pourront repartir du resto avec un doggy bag. Selon l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), citée par Le Parisien, seuls les plus gros restaurants, ceux servant « entre 150 et 200 couverts par jour », seraient concernés.

Objectif : réduire de moitié les déchets alimentaires d’ici 2025

Cette mesure constitue le dernier seuil de la loi sur les biodéchets (déchets liés à la préparation des plats, restes des plats servis, aliments périmés…), votée en 2011, et qui devrait permettre de réduire de 50% les déchets alimentaires d’ici 2025. Au-delà des restaurateurs, toutes les entreprises produisant plus de 10 tonnes de biodéchets par an se voient désormais obligées de mettre en place des mesures de réduction, de tri, et de recyclage.

Comme le souligne Le Parisien, reste à faire accepter la pratique anglo-saxonne du doggy bag à la clientèle française, qui le considère souvent comme un signe de pingrerie.  C’est pourquoi, en Rhône-Alpes, la direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt a troqué son appellation pour celle de « Gourmet bag », avec pour slogan : « C’est si bon, je finis à la maison! »…