Le fondateur de Facebook a signé une tribune dans plusieurs journaux, dimanche 31 mars, dans laquelle il donne ses idées pour réguler davantage Internet.
« Je suis convaincu que les gouvernements et les régulateurs doivent jouer un rôle plus actif. » Dimanche 31 mars, Mark Zuckerberg a décidé de prendre la parole via une tribune diffusée à la fois dans le Washington Post aux Etats-Unis, le Sunday Independent en Irlande, le Frankfurter Allgemeine Zeitung en Allemagne, et enfin, Le JDD en France. Dans ce texte, le patron de Facebook appelle les pouvoirs publics du monde entier à jouer un « rôle plus actif » pour réguler Internet.
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« Faire évoluer la régulation d’Internet nous permettra de préserver ce qu’Internet a de meilleur – la liberté pour les gens de s’exprimer et l’opportunité pour les entrepreneurs de créer – tout en protégeant la société de préjudices plus larges », insiste Zuckerberg. Le patron de Facebook souhaite réguler quatre domaines bien précis : l’intégrité des élections, les tentatives d’intervention étrangères dans les élections, les contenus violents et haineux, la protection de la vie privée et la portabilité des données.
Cette prise de parole intervient dans une période où Facebook est violemment critiqué suite à la diffusion sur sa plateforme de la vidéo en direct publiée par l’auteur de l’attentat de la mosquée de Christchurch en Nouvelle-Zélande. Les fake news et les contenus haineux font aussi partie des choses reprochées au réseau social.
Le modèle de la RGPD
En ce qui concerne la protection de la vie privée et la portabilité des données, Mark Zuckerberg a incité davantage de pouvoirs publics à s’inspirer du règlement européen de protection des données (RGPD), entré en vigueur le 25 mai 2018 et qui vise à mettre des amendes aux entreprises qui ne respecteraient pas la vie privée des utilisateurs de leurs services.
Pour le cas des contenus haineux, le fondateur de la plateforme laisse le soin aux « décideurs publics » de trancher puisqu’ils « me disent souvent que nous avons trop de pouvoir en matière d’expression ». « Franchement je suis d’accord », a-t-il asséné.
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