Les pirates qui ont attaqué Sony Pictures fin novembre pourraient bien frapper de nouvelles cibles. C’est en tout cas ce que pense le FBI. La police fédérale américaine a émis un bulletin alarmant le 24 décembre qui vient d’être publié par le site d’information américain The Intercept. Le communiqué indique qu’un média pourrait être la […]
Le site d’information américain The Intercept vient de dévoiler un bulletin du FBI révélant la menace d’une possible nouvelle offensive des pirates qui ont attaqué Sony. Elle pourrait cette fois toucher un grand média. Explication
Les pirates qui ont attaqué Sony Pictures fin novembre pourraient bien frapper de nouvelles cibles. C’est en tout cas ce que pense le FBI. La police fédérale américaine a émis un bulletin alarmant le 24 décembre qui vient d’être publié par le site d’information américain The Intercept. Le communiqué indique qu’un média pourrait être la prochaine victime des hackers.
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Des menaces étendues à un média mystère
Le FBI s’est voulu laconique dans sa communication. Les menaces qui planaient sur Sony Pictures Entertainement, dont le nom de code est USPER1, «sont étendues à USPER2, un média, et pourrait s’étendre à d’autres organisations similaires dans le futur proche. » Ces menaces émanent des mêmes pirates que ceux qui ont attaqué Sony, ceux qui se surnomment « Les gardiens de la paix », mais que le service d’enquête américain a désigné comme la Corée du Nord elle-même.
Si l’attaque qui a visé Sony Pictures Entertainement se reproduit à l’identique, le ou les médias visés pourraient se voir dérober une masse de données extrêmement importante. Sony s’était fait voler pas moins de 200 gigaoctets de données, l’intégralité de ses documents internes, mots de passes, scripts et contenus confidentiels. Les données les plus sensibles ont été diffusées sur des sites de téléchargement très fréquentés et se sont multipliées à la vue de tous.
Des sources sensibles en grand danger
Que se passerait-il si un média était lui aussi la cible de ce type d’attaque, comme le FBI semble s’en inquiéter ? Trevor Timm, directeur executif de la fondation Freedom of The Press, qui s’est exprimé dans The Intercept, se préoccupe avant tout des sources sensibles qui pourraient être mises en danger au cours d’une attaque de ce type. Pour lui, les médias doivent donc se protéger plus efficacement :
«Ce bulletin émis par le FBI est le dernier exemple qui montre combien la cybersécurité est liée à la liberté de la presse et pourquoi les médias doivent faire du cryptage une priorité.»
Peu d’informations filtrent sur l’identité de ce mystérieux média ciblé, dont le nom de code est USPER2. The Intercept, spécialisé dans le journalisme d’investigation, n’a pour le moment pas non plus réussi à résoudre le mystère. La victime pourrait être CNN, le New York Times, le Washington Post, la NBC, Vox Media, et bien d’autres grands médias.
De quoi créer un vent de panique dans le monde de l’information outre-Atlantique.
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