Les jeunes LGBT hésitent encore à dévoiler leur sexualité selon le secteur dans lequel ils travaillent. C’est ce que révèle une étude menée en ligne par le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) auprès de 165 étudiants et jeunes diplômés LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels). Publiée le 27 janvier, l’étude explique qu’il est plus […]
Les jeunes LGBT hésitent encore à dévoiler leur sexualité selon le secteur dans lequel ils travaillent. C’est ce que révèle une étude menée en ligne par le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) auprès de 165 étudiants et jeunes diplômés LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels).
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Publiée le 27 janvier, l’étude explique qu’il est plus facile de faire son « coming out » aujourd’hui qu’il y a quelques années ; mais que 58% des jeunes interrogés considèrent que révéler leur sexualité au travail est un « potentiel inconvénient« . Ce chiffre s’élève à 64% chez les femmes. Plus grave, un tiers des participants éviterait de dévoiler le sexe de leur partenaire s’il leur été demandé en milieu professionnel, et 11% préfèreraient mentir à ce sujet, en se faisant passer pour célibataire ou en mentant sur le sexe de leur partenaire. Il faut dire que plus de la moitié des jeunes interrogés jugent les entreprises françaises en retard à ce sujet par rapport aux autres pays d’Europe (même si ce chiffre a diminué, ils étaient 67% en 2015).
Des secteurs plus favorables que d’autres
Certains secteurs sont cependant plus « gay friendly » que d’autres. Les jeunes travaillant en région parisienne, par exemple, sont moins nombreux que leurs collègues de province à estimer que les entreprises française sont en retard sur leurs cousines européennes (42% contre 56%). Enfin, certains secteurs d’activités sont considérés par les participants comme plus hostiles à la communauté LGBT. C’est le cas de l’industrie par exemple, où ils sont 57% à considérer que leur sexualité peut représenter un « potentiel inconvénient », ou de la finance, où ils sont 59%. Dans les secteurs des médias, de la communication et du conseil moins de la moitié des participants envisagent leur orientation sexuelle comme un inconvénient.
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