Merci, Elisabeth Lévy. Merci de nous rappeler dans un verbe ciselé les règles élémentaires de notre métier : rester sobres, réfléchir avant d’écrire et surtout respecter vos amis. Si Monsieur Guaino a fort à faire désormais, il trouve en vous une avocate irremplaçable. Aux Inrockuptibles, nos amis se dérobent sans cesse devant nos bassesses. Nous […]
Merci, Elisabeth Lévy. Merci de nous rappeler dans un verbe ciselé les règles élémentaires de notre métier : rester sobres, réfléchir avant d’écrire et surtout respecter vos amis. Si Monsieur Guaino a fort à faire désormais, il trouve en vous une avocate irremplaçable. Aux Inrockuptibles, nos amis se dérobent sans cesse devant nos bassesses. Nous aimerions en avoir de si fidèles.
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Oui, nous pratiquons le “journalisme d’inquisition” (au petit pied) et la “dégueulasserie”. Quelle infamie que de téléphoner à un conseiller du président pour vérifier une information. Quelle honte de lui poser des questions. Quelle trahison que de l’enregistrer afin de lui laisser largement la parole et retranscrire ses propos “dans le contexte” et sans erreur… Quelle putasserie ce titre, “le réveillon libyen d’Henri Guaino” quand on aurait pu écrire “Henri Guaino passe le Jour de l’an en Dordogne”. Vous y voyez des trompettes, parlez plutôt d’un orchestre symphonique.
Notre assemblée de « journalistes frétillants« , sage de vos conseils, s’apprête désormais comme chaque printemps à quitter le pays à bord d’un avion privé, affrêté par un horrible dictateur stalinien. Nous passerons des vacances gratuites dans un kholkhoze de luxe, pendant qu’un peuple se meurt, à chanter la révolution prolétarienne. A l’occasion, habillés en policiers de la Stasi, nous cuisinerons quelques patrons pour qu’ils avouent leurs turpitudes. A bientôt pour la séance de diapos.
Les Inrocks
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