Publié au début de l’été par les Editions Le Contrepoint, le livre « Les cent onze parfums à qu’il faut sentir avant de mourir » fait la part belle aux fragrances cultes qui ont marqué leur époque.
Ils s’appellent N°5, Opium, Trésor, Eau sauvage… Certains ont disparu, d’autres se sont imposés comme des jus indémodables, traversant les générations. Ils ont fait scandale, ont bercé nos enfances ou bien ont été témoins de changements importants dans l’univers de la mode et de la beauté. Nous les relions à des périodes de nos vies ou à des gens que nous avons fréquentés. Les Editions Le Contrepoint (déjà à l’origine de la publication bi-annuelle Nez, première revue entièrement consacrée à la culture olfactive) ont publié au mois de mai un recueil consacré à l’élite de la parfumerie.
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111 jus mythiques et 130 ans de création
Au fil des 250 pages de ce livre à l’esthétique sophistiquée, rétro et minimaliste, Jeanne Doré, Yohan Cervi et Alexis Toublanc reviennent sur l’histoire du parfum, à travers 130 ans de création, des années 1880 avec l’apparition de la synthèse chimique, jusqu’à l’émergence d’une parfumerie de niche dans les années 2000 en passant par l’opulence et la transgression propre aux années 80.
Avec un titre en forme de défi, Les cent onze parfums qu’il faut sentir avant de mourir fait appel à la mémoire olfactive du lecteur et met en exergue la capacité qu’ont ces fragrances à marquer profondément une époque. Dans l’idée de perpétuer le mythe qui gravite autour d’eux, l’historique de chaque parfum est accompagné d’un paragraphe mentionnant un ancêtre et un descendant de celui-ci, les personnalités qui l’ont porté, les films dans lesquels il apparaît, les distinctions qu’il a remportées.
Les cent onze parfums qu’il faut sentir avant de mourir, Les Editions Le Contrepoint, paru en mai 2017, 256 pages, 16 euros.
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