A l’occasion de la sortie du nouveau modèle féminin et masculin du Levi’s 501 skinny, une playlist qui sent à la fois l’ancien et le nouveau, avec les meilleures reprises.
Levi’s a récemment dévoilé sa nouvelle version du 501, disponible pour les hommes et pour les femmes. Ce classique indémodable se décline aujourd’hui dans une version plus rock. Il se porte dorénavant plus près du corps, ne faisant qu’un avec son heureux propriétaire.
Une paire de jeans mythique qui a été entièrement revisitée, un peu comme en musique, où les artistes se réapproprient parfois de grands morceaux. Certains interprètes arrivent même à donner des relectures tellement nouvelles qu’on se demande parfois si ce ne sont pas de nouvelles compositions. La preuve en cinq titres, aussi intemporels que furieusement modernes. A écouter, forcément, moulé dans son 501.
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Hurt par Johnny Cash
Ce morceau, à l’origine un tube du groupe de rock indus mené par Trent Reznor Nine Inch Nails, a perdu de sa violence mais a gagné un supplément d’âme. La version de Johnny Cash est d’ailleurs tellement habitée que le leader de NIN était sur le point de pleurer quand il l’a écouté pour la première fois.
https://www.youtube.com/watch?v=vt1Pwfnh5pc
Jolene par The White Stripes
Sur l’original datant de 1973, la chanteuse country suppliait une jeune femme d’arrêter de flirter avec son mari. Dans la bouche plutôt énervée de Jack White et accompagné de la batterie sèche de Meg, dépouillé de toutes ses fioritures, ce titre sonne plus violemment : une tristesse qui résonne de partout.
https://www.youtube.com/watch?v=4m5KrPXL4wI
Paradis Perdus par Christine and the Queens.
Christophe a laissé sa trace sur l’histoire de la chanson française. Kanye West est en train de laisser la sienne dans celle du hip-hop américain. Combinés, les deux artistes écrivent avec Christine and the Queens l’avenir de la pop : il n’y a qu’à écouter Paradis Perdus pour s’en rendre compte….
It’s Oh So Quiet par Björk
Classique de Betty Hutton, qui donnait envie de devenir le personnage principal d’une comédie musicale, It’s Oh So Quiet passe avec Björk de la bichromie à un océan de couleurs. Une décharge électrique qui a réveillé ce titre avec toute l’énergie nécessaire.
Hallelujah par Jeff Buckley
La version de Leonard Cohen donnait déjà des frissons, tant le ton était juste et l’émotion contenue. On ne pensait pas qu’il soit possible de pousser le morceau plus loin. C’est pourtant ce que fait ici Jeff Buckley, qui en propose une lecture minimaliste et pourtant intense. Une guitare acoustique, une voix, et Hallelujah culmine à des hauteurs restant difficilement égalables.
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