D’après la British Association of Sexual Health and HIV, les applications de rencontres élèveraient les risques et transmission des MST. Tinder et Happn sont les applications de rencontres les plus utilisées au Royaume-Uni. Peter Greenhouse, un des sexologues les plus influents du pays déplore le manque de prévention dont font preuve ces applications qui encouragent […]
D’après la British Association of Sexual Health and HIV, les applications de rencontres élèveraient les risques et transmission des MST.
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Tinder et Happn sont les applications de rencontres les plus utilisées au Royaume-Uni. Peter Greenhouse, un des sexologues les plus influents du pays déplore le manque de prévention dont font preuve ces applications qui encouragent la multiplication des relations sexuelles avec des quasi- inconnus.
Même si la plupart des applications assurent promouvoir les rapports protégés, pour le Dr Greenhouse, les applis de rencontre sont potentiellement dangeureuses pour la santé sexuelle de leurs utilisateurs. “Ce qui m’inquiète c’est que nous nous trouvons à un seuil critique dans la transmission du VIH » assure-t-il. « Si un certain nombre de personnes changent de partenaires de manière rapide, et qu’ils ont contracté des MST non traitées, cela pourrait produire une explosion du VIH dans le milieu hétéro. Les applications pourraient en être àl’origine.”
Une transformation des comportements
Les services de santé d’Angleterre ont noté une augmentation de 33 % pour la syphilis et de 19% pour la gonorrhée dans la population britannique. En Grande-Bretagne, Happn est plus coté que Tinder et demeure l’application la plus appréciée par les utilisateurs.
Marie Cosnard, directrice du département tendance de la compagnie, ne pense pas que les applications soient coupables des bouleversements sexuels qui sont en train d’opérer. “Les applications de rencontre suivent les vastes tendances sociétales et participent à la transformation des comportements qui se poursuit depuis des décennies ; Il y a une libéralisation des mœurs, des attitudes, concernant le nombre de partenaires et du statut des relations et un choix plus large que le célibat et le mariage. Donc, le sursaut des transmissions de MST ne sont pas imputables à l’utilisation des applis. Le problème est plus étendu. La population a besoin d’être mieux éduqué en termes de santé sexuelle, et doit prendre ses propres responsabilités. Qu’importe la manière ou le lieu de rencontre des partenaires.”
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