Du festival Pick Me Up aux magazines de mode, des collaborations prestigieuses à la création d’identités visuelles, voici les 8 illustrateurs que tout le monde s’arrache. Tour d’horizon haut en couleurs. Laura Callaghan Basée dans le Sud-Est de Londres, Laura Callaghan est l’ancienne directrice d’image du magazine Oh Comely. Fleuron du festival d’art graphique Pick […]
Du festival Pick Me Up aux magazines de mode, des collaborations prestigieuses à la création d’identités visuelles, voici les 8 illustrateurs que tout le monde s’arrache. Tour d’horizon haut en couleurs.
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Laura Callaghan
Basée dans le Sud-Est de Londres, Laura Callaghan est l’ancienne directrice d’image du magazine Oh Comely. Fleuron du festival d’art graphique Pick Me Up – dont elle réalise le visuel de promotion – ses dessins de jeunes filles nineties perpétuellement blasées séduisent les titres de presse indé, en plus d’apparaître dans ses propres comics.
Vue chez : les magazines (très cool) Riposte et Nylon, le fanzine Sad Girls, mais aussi la marque Urban Outfitters qui fait appel à elle pour illustrer son site Internet.
Linnie Zulu
Un peu eighties, un peu exotiques, les oeuvres de l’Ecossaise Lynnie Zulu varient entre la représentation de visages stylisés et la création de prints graphiques, inspirées par l’art africain et sud-américain. Elle décrit son travail à i-D : « Des petits aperçus d’esprits organiques, mystérieux et parfois possédés, avec une bonne dose d’humour noir ».
Vue chez : la marque Vitamin Water, qui l’invite à décorer ses étiquettes de bouteille, le magazine It’s Nice That, et la marque de vêtements suédoise Monki, pour laquelle elle illustre une sélection de pièces disponibles cet été.
Edward Monaghan
Le benjamin du lot. Edward Carvalho Monaghan reçoit son diplôme de graphisme de la Central Saint MArtins en 2013, et les sollicitations pleuvent. Ses illustrations colorées, un brin absurdes, nées à partir de son amour pour la musique psychédélique et le travail du réalisateur Alejandro Jodorowsky, fonctionnent selon le principe de narration réductive (en dire beaucoup avec très peu).
Vu chez : les titres de presse The Observer et The Sunday Times, les magazines It’s Nice That et WRAP, ainsi que sur les affiches de Transport For London (l’équivalent britannique de la RATP).
Leslie David
Diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg, Leslie David vit et travaille à Paris, où elle endosse la triple casquette d’artiste, graphiste et directrice artistique. Proche du monde de la musique, de nombreux artistes et labels font appel à elle pour leurs posters et pochettes d’album (Love Letters de Metronomy, c’est elle). Un article du site Freunde von Freunden se plonge dans le quotidien de son studio du 9e arrondissement.
Vue chez : la marque Le Mont Saint Michel, avec qui elle collabore pour une collection capsule, les cosmétiques Lancôme et Glossier, et la toute nouvelle Brasserie Barbès, dont elle signe l’identité visuelle.
Inès Longevial
« J’aime qu’on regarde mes images comme si elles avaient été faites avec 40° de fièvre, » confie Inès Longevial. Dans les peintures de l’artiste et graphiste parisienne, les corps se rencontrent et se mêlent, forçant la lecture en plusieurs temps pour en distinguer les contours. Souvent poétiques, parfois humoristiques (on vous invite à découvrir ses illustrations de Noël sur son Instagram).
Vue chez : le festival Man Woman, les magazines WAD et Fricote, la créatrice Amélie Pichard, pour qui elle décore des foulards en soie, et le club L’Isolé Pigalle, qui lui confie sa direction artistique.
Anna Wanda Gogusey
Membre du crew de Retard Magazine, dont elle signe les illustrations, l’univers d’Anna Wanda Gogusey est peuplé d’animaux, d’icônes décédées (elle conçoit pour sa marque Unseven une série de t-shirts à l’effigie de Diana, Amy, Serge et alii)… et de tatouages, puisqu’elle propose des sessions tattoo où elle décore les bras d’adultes consentants (la prochaine est le 20 juin).
Vue chez : Retard, que ce soit sur leur site web ou leur émissions vidéo, sur les poster de Rock en Seine, la Villa Schweppes ou du groupe The Blackheart, ou encore dans ce teaser vidéo du groupe Rodeo.
Jean André
Le « gentleman art » de Jean André, flirtant avec l’esthétique des dessins érotiques, célèbre la femme 2.0. Tracées à l’encre de Chine, ses silhouettes féminines prennent la pose sur son compte Instagram prolifique, certaines étant réalisées à partir de photos que lui envoient ses admiratrices. On vous en dit plus sur son expo « Anyone who knows what love is (will understand) » à la galerie 12 Mail ici.
Vu chez : la boutique Colette, qui lui consacre une expo en février 2014, et le label Ed Banger, avec lequel il collabore régulièrement.
Atelier Bingo
Les créations de Maxime Prou et Adèle Favreau, les deux membres d’Atelier Bingo, mêlent art abstrait, formes géométriques et imprimés graphiques dans un joyeux bazar coloré. Le webzine It’s Nice That se répand en éloges à propos de leur fanzine Woogo Zoogi, qui s’attache à représenter visuellement la conversation qu’auraient deux aliens.
Vus chez : les magazines Vogue et WRAP, des galeries à Anvers, Bruxelles et Londres pour des expositions fin 2014, et Slow, galerie parisienne, seul stockiste de leurs prints en dehors de leur e-shop.
Toutes les photos proviennent des comptes Instagram de chaque artiste.
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