Il avait gagné le surnom “d’homme le plus dangereux de la vie politique américaine” après avoir largement oeuvré pour faire élire Donald Trump comme 45e président des Etats-Unis. Sa radiation du Conseil de sécurité national (NSC) s’avère être un gros coup dur dans la carrière de Steve Bannon. Elle a été actée le 4 avril. […]
Il avait gagné le surnom « d’homme le plus dangereux de la vie politique américaine » après avoir largement oeuvré pour faire élire Donald Trump comme 45e président des Etats-Unis. Sa radiation du Conseil de sécurité national (NSC) s’avère être un gros coup dur dans la carrière de Steve Bannon. Elle a été actée le 4 avril.
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Une nomination polémique, jusque dans le camp Trump
Le NSC a un rôle stratégique, qualifié de « Situation Room », où plusieurs décisions stratégiques militaires sont prises quotidiennement, rappelle le New York Times. La nomination de M. Bannon avait causé une véritable polémique au sein même du camp du magnat de l’immobilier. Le gendre de Donald Trump, Jared Kushner (celui qui trouve le népotisme « normal« ) et époux d’Ivanka Trump s’en plaignait régulièrement en coulisses, raconte le quotidien new-yorkais.
Steve Bannon ne quitte pas pour autant toutes ses fonctions. Il reste le « stratège en chef » de le Maison Blanche. Le NSC avait été créé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et était dirigé depuis le 20 février par H. R. Mc Master, général en service de l’armée US. Il avait remplacé un autre général, Michael Flynn, « démissionné » pour avoir caché ses discussions multiples avec l’ambassadeur russe à Washington. La nomination de M. Bannon au NSC avait rendu le remplacement de M. Flynn très délicat, compte-tenu de la sulfureuse réputation de Bannon, véritable figure de l’alt-right américaine.
Il n’est pas le seul à prendre la porte du NSC. Tom Bossert, conseiller de la Maison Blanche en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme l’a aussi quitté.
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