Jeudi 9 juillet, les trois mots “Black Lives Matter”, symboles de la lutte contre les violences policières et le racisme ont été peints en lettres capitales, aux pieds de la tour de Donald Trump. Un message fort envoyé au président des Etats-Unis, accusé de mépriser ce combat.
Impossible de manquer le slogan « Black Lives Matter » (Les vies noires comptent, ndlr), si vous passez devant la Trump Tower. Les lettres capitales ont été peintes en jaune vif jeudi 9 juillet, sur la célèbre 5e avenue, à New-York, fief démocrate. Un endroit où Donald Trump résidait jusqu’à 2017, année où il a été élu président des Etats-Unis. Cette action symbolique, intervient six semaines après la mort de George Floyd, dont la mort, survenue lors d’une interpellation policière à Minneapolis le 27 mai dernier, avait provoqué des mobilisations mondiales contre les violences policières et le racisme.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
New York City paints "Black Lives Matter" in front of Trump Tower https://t.co/CO4djfP9hQ
— CBS News (@CBSNews) July 10, 2020
>> A lire aussi : Comment réformer la police pour éradiquer les violences policières
Une action similaire menée à Washington
Parmi les auteur.rices de cette peinture, plusieurs personnalités comme le maire de la ville, Bill de Blasio, ainsi que le révérend Al Sharpton, figure de la lutte pour la justice raciale, étaient présentes pour aider à mettre en œuvre cette action. Selon FranceInfo, le maire de New York s’était exprimé le 1er juillet et avait déclaré qu’il voulait que Donald Trump entende « trois mots pour lesquels il n’a jamais montré aucun respect« .
Au début du mois de juin, la même opération avait été réalisée à Washington, sur l’allée menant à la Maison-Blanche. Lorsque Donald Trump a su que Bill de Blasio avait l’intention de reproduire celle-ci à New York, ce dernier a ainsi déclaré, début juillet, que peindre le slogan du mouvement antiraciste revenait à peindre « un symbole de haine ». Ce dernier a ensuite expliqué que cette peinture allait « dénigrer cette luxueuse avenue ». Pas de quoi empêcher le maire de gauche de mener à bien cette action.
>> A lire aussi : Guillaume Périssol : “Le système pénal cible davantage les classes dominées”
{"type":"Banniere-Basse"}