Cette pratique tirée d’un art martial séculaire est aujourd’hui réinterprétée par un groupe d’artistes performers, dont Nawashi Kanna reste l’une des figures tutélaires. Le shibari, ça parle à quelqu’un ? Ce terme japonais, qui renvoie à une réalité ancestrale, est aujourd’hui remis au goût du jour par une poignée d’adeptes, qui ont choisi de le mettre en […]
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Cette pratique tirée d’un art martial séculaire est aujourd’hui réinterprétée par un groupe d’artistes performers, dont Nawashi Kanna reste l’une des figures tutélaires.
Le shibari, ça parle à quelqu’un ? Ce terme japonais, qui renvoie à une réalité ancestrale, est aujourd’hui remis au goût du jour par une poignée d’adeptes, qui ont choisi de le mettre en scène. Et le grand orchestrateur de ce renouveau artistique se nomme Nawashi Kanna. De quoi parle-t-on, au juste ?
Le shibari, qui à l’origine était un art martial, consiste à encorder l’autre de manière méthodique pour l’immobiliser, et ainsi l’humilier. Un principe proche des petits jeux pratiqués dans le BDSM, le bondage tirant une partie de son inspiration du shibari. Si Nawashi Kanna reste l’un des piliers du genre, avec un style extrême qui consiste à immobiliser complètement le corps de son/sa partenaire (chaque membre doit est attaché), le spectacle basé sur le shibari dont il est l’instigateur comprend plusieurs interprétations de cette pratique par des artistes du monde entier. Pas d’éléphants dans ce cirque d’un autre genre, donc, mais le voyage dans cet univers méconnu vaut le détour.
Un reportage d’Aldo Lee pour nos confrères de Tracks, d’Arte.
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