Les marionnettes font leur retour.
Vincent Bolloré avait décidé de leur faire la peau, ils reviennent finalement en crypté, sauvés in extremis, sans qu’on sache encore s’ils sont en pleine forme après cinq mois de diète, ou au contraire si le traumatisme “bollorien” les a asséchés.
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A la demande du patron, les auteurs (Lionel Dutemple, Julien Hervé, Philippe Mechelen et Benjamin Morgaine) ont été virés, parce que trop insolents et incontrôlables, remplacés au terme d’un casting difficile. Avec ces nouvelles plumes, l’émission change de décor et de dispositif : PPD évincé, le show en latex se déroulera désormais dans une salle de rédaction animée par plusieurs personnages (on parle de David Pujadas et d’Elise Lucet parmi d’autres).
Les affres du show-biz mondial
Mais l’essentiel tient dans le changement de perspective des sketches, qui devraient moins porter sur l’actualité hexagonale pour s’intéresser aux affres du show-biz mondial. Et là, on peut craindre le pire, car il n’est pas certain que des gags sur Kim Kardashian, Justin Bieber ou Cristiano Ronaldo aient le même effet subversif que les commentaires acides sur la vie politique d’ici. Le risque des nouveaux Guignols est de passer de Charlie à Voici.
Les Guignols Lundi 14, 20 h 50, Canal+
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