Dans la série Dans la chambre bleue, le photographe Hervé Lassïnce investit sa chambre, dont la nuit a recouvert les murs de son bleu profond. Moments suspendus, pauses, on semble y prendre son temps. Tandis que celui-ci s’égrène, les désirs se referment et se prolongent.
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Les teintes sont contrastées, rehaussées par un subtil clair-obscur. On imagine un éclairage naturel et doux, un halo venant de l’extérieur ou la lueur d’une bougie.
On y pénètre de manière discrète, pudique. On ne sait plus trop si on regarde des scènes contemporaines ou une peinture italienne.
Seuls quelques détails, comme la lumière d’un écran ou des chaussettes blanches, troublent l’illusion et nous ramènent du royaume des songes. Tout en douceur.
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