En cherchant le point G de soeurs jumelles, des scientifiques britanniques ont conclu à sa localisation tout à fait subjective. En partenariat avec Rue89.
[attachment id=298]Le « point G » n’existerait pas, nous apprennent des scientifiques britanniques. On s’en doutait un peu : le point G, c’est un peu comme le Graal, dont il partage la capitale : magique, mais jamais atteint avec certitude.
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Les sexologues acceptaient jusque-là, généralement, l’existence de cette zone érogène, mais acceptent aussi l’idée qu’on ne la prouverait jamais.
Les scientifiques du King’s College de Londres ont joué les iconoclastes du point G. Ils ont travaillé sur 900 couples de jumelles, souhaitant vérifier si de « vraies » jumelles, qui partagent les même gènes, donneraient plus souvent des réponses identiques sur leurs zones de plaisir que les « fausses » jumelles.
« L’idée du point G est subjective »
Mais l’étude a montré que même les vraies jumelles avaient des réponses très différentes. Conclusion de Tim Spector, professeur d’épidémiologie génétique, qui a codirigé ce travail, publié dans le Journal of Sexual Medicine :
« C’est de loin la plus large étude jamais menée, et elle montre de façon assez solide que l’idée du point G est subjective. »
Le point G a été popularisé en 1982. Son nom, G, est un hommage au sexologue Ernest Gräfenberg, qui a étudié la sexualité féminine dans les années 50. Au début des années 80, il avait fait l’objet d’une frénésie d’articles dans les quotidiens et hebdomadaires français, illustrés par des schémas pas très glamour.
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Etait-ce une percée majeure dans la sexualité féminine ? Ou une vision mécaniste pour rassurer les hommes ?
Dolto amusée par le point G
Mais finalement, cette mode du point G avait selon Dolto quelque chose de bon :
« Je pense que c’est intéressant parce que cela permet aux gens de chercher leur géographie ensemble. C’est déjà quelques chose, on leur dit : il y a quelque chose à chercher. » (Voir la vidéo)
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