L’enquêteur chargé de trouver l’origine de la publication des tweets intimes de Jeff Bezos affirme que l’Arabie Saoudite a eu accès au téléphone du patron d’Amazon.
Le téléphone de Jeff Bezos piraté par les Saoudiens. C’est ce qu’a affirmé Gavin de Becker, l’enquêteur personnel du patron d’Amazon, dans un entretien au site The Daily Beast, paru le 30 mars. D’après lui, le piratage est lié à la couverture par le Washington Post, propriété de Bezos, du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
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A l’origine, les textos intimes de Bezos publiés
L’affaire commence en janvier dernier. L’hebdomadaire américain The National Enquirer publie les photos de conversations intimes que Jeff Bezos entretenait avec son amante, la présentatrice Lauren Sanchez-Whitesell. L’homme le plus riche du monde engage Gavin de Becker pour enquêter sur cette fuite.
Selon le Wall Street Journal, c’est le frère de Lauren Sanchez-Whitesell, Michael, qui aurait vendu ces textos pour 200 000 euros au National Enquirer. Mais pour Gavin de Becker, l’affaire va au-delà de la trahison fraternelle.
Le National Enquirer a acheté des textos entre Jeff Bezos et sa maîtresse Lauren Sanchez pour 200.000 dollars https://t.co/oeVpQKmY7E pic.twitter.com/nHjIlmu0Jo
— Atlantico (@atlantico_fr) March 19, 2019
Le Washington Post « ennemi majeur » de l’Arabie Saoudite
“Nos enquêteurs et plusieurs experts ont conclu avec une grande certitude que les Saoudiens avaient eu accès au téléphone de [Jeff] Bezos et avaient obtenu des informations privées”, a-t-il dévoilé samedi dernier. L’enquêteur affirme que Mohammed Ben Salmane (MBS), le prince hériter d’Arabie Saoudite tient le Washington Post “pour un ennemi majeur” alors que le Sénat américain a désigné MBS comme le “responsable” du meurtre de Jamal Khashoggi. Les Saoudiens auraient piraté le téléphone de Jeff Bezos pour avoir accès à ses informations personnelles, mais, aujourd’hui, peu d’informations sur l’enquête ont réellement été publiées.
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