Le bruit court au sein de la République en Marche que l’ancien journaliste phare de France Inter pourrait être sur la liste des élections européennes du parti. Jusqu’alors, il n’était pas au courant.
Mardi 6 novembre, Public Sénat s’est fait l’écho d’un bruit qui court au sein du parti LaREM (La République en Marche). Un député s’est confié à la chaîne d’information politique, expliquant que la présence de Bernard Guetta sur la liste des Européennes du parti de la majorité était une possibilité envisagée. La direction du parti a répondu au même média que ceci n’était « pas fait ». Le journaliste, premier intéressé, a, quant à lui, précisé ne pas avoir été mis au courant.
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Clarification de LaREM
Du côté du parti de la majorité, on a tenu à insister auprès de Public Sénat sur les procédés de sélection des candidats. il s’agira d’un « processus clair », de désignation. Une commission nationale d’une dizaine de membres sera investie le 15 novembre prochain avec, à sa tête, Jean-Marc Borello, membre du bureau exécutif et délégué national du parti. Une plateforme numérique centralisera l’ensemble des demandes.
Le journaliste de 67 ans a quitté France Inter cet été pour se consacrer à son nouveau projet de tour du monde en reportage. Il travaille actuellement à la rédaction de son premier livre : « Si on me propose [de faire partie de la liste LaREM aux européennes, ndlr], ce serait un dilemme« , explique-t-il. Après des débuts au Nouvel Observateur, il devient reporter à l’international à la fin des années 1970. En 1981, il remportait le prix Albert Londres pour son travail en Pologne. Il est alors à la rédaction du Monde et y restera jusqu’en 1990.
Un choix logique?
Après 27 ans sur les ondes de la stations, sa chronique Géopolitique, notamment, était devenue emblématique de la matinale. À l’occasion de son départ, ses collègues faisaient le point sur l’habillage sonore caractéristique qu’il a employé, devenu une marque de l’identité de la France Inter.
Considérant la possibilité de cette proposition, le spécialiste de la géopolitique a confirmé être « assez militant de l’unité européenne ». Le choix de LaREM le concernant n’est donc, d’après lui, « pas illogique ».
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