Dans un contexte de tensions accrues autour du photographe controversé Terry Richardson, le New York Magazine lui consacre la une de son numéro sorti aujourd’hui, intitulé “La perversité du cas Terry Richardson” (The perverse case of Terry Richardson). Sous-titré “Ses photos transgressives (et coquines) étaient célébrées par le monde de la mode, jusqu’à ce qu’elles […]
Dans un contexte de tensions accrues autour du photographe controversé Terry Richardson, le New York Magazine lui consacre la une de son numéro sorti aujourd’hui, intitulé « La perversité du cas Terry Richardson » (The perverse case of Terry Richardson).
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Sous-titré « Ses photos transgressives (et coquines) étaient célébrées par le monde de la mode, jusqu’à ce qu’elles soient perçues comme des preuves incriminantes », le portrait du photographe américain Terry Richardson par le journaliste Benjamin Wallace attire les foudres des lecteurs du New York Magazine.
Accusé de comportement sexuel inapproprié, le photographe maître dans l’art du porno chic voit son style trash se retourner contre lui suite aux plaintes émises par les jeunes mannequins qu’il a immortalisées au cours de sa carrière. Le photographe controversé, le premier à représenter une Miley Cyrus hypersexualisée choquant son armada de fans, s’est récemment vu banni du Vogue US, qui a déclaré ne plus souhaiter travailler avec lui suite à la publication d’un SMS explicite envoyé à un mannequin : « Si je peux coucher avec toi, je t’arrangerai une séance photo pour Vogue à New York”.
Entre son fétichisme des tampons, sa volonté de se faire appeler “Uncle Terry” et sa propension à prendre des photos en tenue d’Adam, les descriptions du photographe donnent à voir un personnage profondément dérangeant. La série d’accusations à son égard renforce le malaise. La mannequin Rie Rasmussen est une des premières à dénoncer son comportement hautement inapproprié : « Il choisit des filles jeunes, les pousse à se dévêtir et à prendre des photos d’elles dont elles auront honte par la suite. Elles ont trop peur de dire non car leur agence les a bookées pour le shoot et elles sont trop jeunes pour se défendre. » Les accusations des mannequins s’enchaînent : shootings pornographiques, actes sexuels forcés avec la complicité de son équipe, culminant avec une confession choc diffusée par le webzine Jezebel sous un titre particulièrement cash.
Alertée par une source anonyme, le webzine avait annoncé la couverture mardi dernier, alarmé par le fait que le portrait se voulait rédempteur. La déferlante de commentaires outrés suite à la publication de la couverture sur la page Facebook du New York Magazine promet une belle publicité pour le magazine, même si sa respectabilité est mise en question. Comme le souligne un internaute : « Je ne veux pas voir la face de ce connard sur la table basse de mon salon ». Le portrait, axé sur l’enfance difficile et la carrière à succès du photographe, est à lire ici.
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