Un ancien employé du Modem et ex-assistant parlementaire de l’eurodéputé du parti, Jean-Luc Bennahmias en 2011, s’est rapproché de la justice pour dénoncer “l’opacité qui entourait, selon lui, la prise en charge des salaires au sein de la formation du centre dirigée par François Bayrou, via le parlement européen”, révèle Le Parisien. Il affirme avoir […]
Un ancien employé du Modem et ex-assistant parlementaire de l’eurodéputé du parti, Jean-Luc Bennahmias en 2011, s’est rapproché de la justice pour dénoncer « l’opacité qui entourait, selon lui, la prise en charge des salaires au sein de la formation du centre dirigée par François Bayrou, via le parlement européen », révèle Le Parisien. Il affirme avoir lui-même bénéficié d’un emploi fictif en tant qu’assistant parlementaire alors qu’il travaillait au sein du Modem.
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Un témoignage crucial
Cet homme aurait fourni des éléments clefs dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte à Paris concernant les emplois présumés fictifs d’une vingtaine d’assistants d’eurodéputés français. Selon les informations du Parisien, il aurait donné au parquet de Paris « son contrat de travail, l’avenant de détachement mais aussi des courriers échangés avec le directeur financiers du Modem à l’époque ».
Franceinfo a rencontré ce témoin, qui a été « partiellement détaché » auprès du député européen Jean-Luc Bennahmias, qui l’a rémunéré entre janvier et décembre 2011, tout en affirmant n’avoir jamais travaillé pour lui. De son côté Jean-Luc Bennahmias déclare « ne plus bien se souvenir de sa mission ».
Un système bien rôdé
Et ce n’est pas tout. Car selon Franceinfo, il s’agirait en réalité d’un véritable « système » bien huilé de financement de salariés du parti de l’actuel Garde des Sceaux en tant qu’assistants parlementaires. Une dizaine de personnes seraient concernées par ses emplois présumés fictifs, sur la période allant de 2009 à 2014. On peut prendre par exemple le cas de Nathalie Griesbeck, députée du Grand Est, qui a employé à mi-temps, pendant cinq ans, la standardiste du Modem, comme son asistante parlementaire. Mais auprès de FranceInfo, plusieurs témoins mettent en doute l’effectivité de cet emploi, expliquant qu’elle « ne s’occupait pas du fond des dossiers ». Le Modem affirme, lui, que ces fonctions d’assistants parlementaires ont bien été réelles.
Des agissements qu’avait déjà dénoncé l’ancienne euro-députée Modem-Cap21, Corinne Lepage, dans son livre sorti en 2014, Les Mains propres.
« Je me souviens très bien qu’on m’avait demandé un assistant, et j’avais refusé en disant que c’était irrégulier », a-t-elle expliqué à FranceInfo.
Face à ces révélations, le parquet a annoncé, ce vendredi 9 juin, l’ouverture d’une enquête préliminaire,
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