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« Franchement, est-ce que pour un doigt d’honneur on doit être placé en garde à vue pendant 48 heures ? » Mardi 23 avril, Jean-Jacques Bourdin a posé la question que tout le monde voulait poser à Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur depuis octobre dernier, après la garde à vue que s’est vu infliger le journaliste Gaspard Glanz, samedi 20 avril, en marge de l’acte XXIII des Gilets jaunes. Impassible, le secrétaire d’Etat a répondu : « Ça mérite d’être sanctionné, tout en précisant : on n’est pas dans la liberté de la presse on est dans un délit de droit commun. »
A sa sortie de GAV, M. Glanz a été convoqué devant le tribunal de Paris, le 18 octobre, pour « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique », a fait savoir son avocat, Raphaël Kempf. D’ici la date de son procès, il a interdiction de paraître à Paris les samedis, ainsi que le 1er-Mai, ce qui l’empêchera de couvrir les manifestations parisiennes pendant six mois. Il a toutefois déclaré qu’il passerait outre ces interdictions. Ce à quoi M. Nuñez, au micro de RMC, a répondu qu’il serait « arrêté » s’il viole son contrôle judiciaire.
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