Le jeu vidéo a enfin son musée. Peut-être le début de la reconnaissance pour ce divertissement qui a vu le jour il y a près de 30 ans. De Pong à la réalité virtuelle, un grand écart qui a une histoire.
Quand on y pense, la Grande Arche de la Défense, c’est une sorte de Tetris géant : un cube posé au milieu d’immeubles parallélépipédiques. L’endroit tout trouvé, donc, pour abriter le premier musée du jeu vidéo de France. Un tout petit musée de 200 m2, inauguré le 14 avril, qui retrace 30 ans d’histoire tout en pixels et en couleurs flashy.
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A l’origine de ce musée, une exposition, Retrogaming : 30 ans de jeux vidéo, au Festival des jeux vidéo 2009. Un succès ? Suffisamment pour que l’agence de communication Alerte orange décide d’en faire un musée. De la première « Nes » de votre adolescence à la dernière Playstation, le message est clairement posé : le jeu vidéo est un loisir digne d’avoir son musée, car il a une histoire et une date de naissance : 1972. Explications avec Jean-Philippe Alba, responsable du contenu éditorial :
Une histoire peuplée de grandes évolutions, des premières consoles Atari jusqu’au DS portables, les jeux vidéo sont devenus nomades et nous accompagnent partout.
L’avenir, Jean-Philippe Alba le voit peuplé d’émotions : toujours plus d’interactivité, de la réalité virtuelle et des scénarios travaillés comme ceux du cinéma. Des progrès techniques et artistiques qui ont un seul but : susciter des émotions chez les joueurs. Un futur ou l’on pourra rire ou pleurer en « jouant » ? pourquoi pas… car les jeux vidéo sont « un art à part entière ».
Le musée mise sur l’interactivité. A côté des basiques vitrines, le visiteur peut aller titiller un peu le joystick. Et revoir ses classiques avec deux gros succès commerciaux, Pac-Man et Pong. Ou visionner des reportages sur des écrans tactiles derniers cri. Perso, on a juste un peu regretté l’absence du pistolet Nintendo pour tuer les canards : le mémorable « Duck hunt » sur Nes.
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