Qui n’a jamais entendu un de ses amis en soirée proclamer qu’il pouvait deviner – après la simple observation d’une attitude, d’une gestuelle ou d’une apparence – l’orientation sexuelle d’une personne ? Une nouvelle étude publiée publiée par les chercheurs de l’université de Wisconsin-Madison et relayée par Slate.fr, met à jour les stéréotypes sur lesquels les gens […]
Qui n’a jamais entendu un de ses amis en soirée proclamer qu’il pouvait deviner – après la simple observation d’une attitude, d’une gestuelle ou d’une apparence – l’orientation sexuelle d’une personne ? Une nouvelle étude publiée publiée par les chercheurs de l’université de Wisconsin-Madison et relayée par Slate.fr, met à jour les stéréotypes sur lesquels les gens s’appuient pour identifier si une personne est gay ou pas. Alors, le « gaydar » est-il un mythe ou une réalité ?
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Pour ce faire, les chercheurs ont proposé aux cobayes de l’étude, 55 portraits d’hommes homosexuels et 50 portraits d’hommes hétérosexuels, piochés sur un site de rencontre. Puis ces photos ont été associées à des profils inventés à partir de stéréotypes courants (« il aime faire du shopping » chez les homos, « il aime le football » chez les hétéros et « il aime la lecture » comme stéréotype neutre). Résultat : les participants arrivaient beaucoup mieux à deviner si une personne était gay lorsque son profil était associé à des stéréotypes. Ce qui semblerait donc devenir le principal facteur conduisant les cobayes à « identifier » les personnes gays, explique slate.fr.
Ce n’est pas la première étude de ce type mais, dans une autre expérience réalisée par les mêmes chercheurs, on apprend que la perspicacité des « radars » ne pourrait seulement dépendre que de la qualité des photos. Slate explique ensuite que les gays auraient tendance à mettre des photos de meilleure qualité sur les sites de rencontre. Comme les tests effectués pour vérifier l’existence du « gaydar » sont basés principalement sur ces photos, William Cox, le directeur de l’enquête, précise qu’il y avait bien là un biais possible.
Cette étude à au moins un mérite : celui de nous inviter à plus de prudence sur les raisons qui pourraient permettre aux gens de deviner l’orientation sexuelle d’une personne à partir de simples stéréotypes. Quant à vos amis qui, en soirée, continuent de vous assurer qu’ils possèdent le « gaydar » en eux, esquivez-les.
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