C’est la une de Libération ce jeudi, le financement du FN fait l’objet d’un enquête de la justice. Le quotidien raconte dans le détail comment des proches de Marine Le Pen, via le microparti Jeanne et la société Riwal, ont installé circuit de financement des campagnes électorales du Front national. Pour l’instant, seul le patron de […]
C’est la une de Libération ce jeudi, le financement du FN fait l’objet d’un enquête de la justice. Le quotidien raconte dans le détail comment des proches de Marine Le Pen, via le microparti Jeanne et la société Riwal, ont installé circuit de financement des campagnes électorales du Front national.
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Pour l’instant, seul le patron de Riwal, Frédéric Chatillon, a été directement inquiété. Cet ancien militant du GUD, ami de Marine Le Pen depuis des années, a été mis en examen en janvier pour « escroquerie », « faux et usage de faux », « abus de bien social » et « blanchiment d’abus de bien social ». Mais Axel Loustau,qui est à la fois actionnaire de Riwal et trésorier de Jeanne, pourrait bientôt l’être à son tour inquiété par la Justice.
Dans un article intitulé « la bande à part des gudards », le journaliste Dominique Albertini revient sur l’itinéraire de cette génération d’anciens membres du GUD dans les années 80 et 90, devenus aujourd’hui « des entrepreneurs en série, omniprésents en lisière du FN ». Selon le journaliste de Libération :
« Riwal, l’entreprise de Frédéric Chatillon, n’est pas la seule à profiter des commandes du FN. Une petite galaxie de sociétés, aux mains des gudards et de leurs amis, se prépare déjà à soutenir la prochaine campagne présidentielle de Marine Le Pen »
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