Près de deux mois après le drame du 7 janvier, Charlie Hebdo sort son troisième numéro post-attentats. En Une, le dessinateur Willem évoque la dédiabolisation du parti de Marine Le Pen, avec deux militants FN au style skinhead. L’un deux s’exclame, une lyre et une batte à la main : “Dédiabolisé à fond !“. Cette […]
Près de deux mois après le drame du 7 janvier, Charlie Hebdo sort son troisième numéro post-attentats. En Une, le dessinateur Willem évoque la dédiabolisation du parti de Marine Le Pen, avec deux militants FN au style skinhead. L’un deux s’exclame, une lyre et une batte à la main : « Dédiabolisé à fond !« .
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Cette manchette s’ancre dans la vieille tradition de Charlie Hebdo qui a consacré, selon Ozap, 523 unes à des thèmes politiques entre 2005 et 2015, contre 38 à des sujets religieux. Avec 1,6 million d’exemplaires, ce numéro revient à des tirages plus modestes. Celui de la semaine dernière a été écoulé à 1,5 million d’exemplaires sur les 2,5 millions d’exemplaires distribués.
La nouvelle équipe de Charlie Hebdo compte deux nouveaux venus depuis la semaine dernière : Dilem, dessinateur de presse algérien dont les caricatures ornent le quotidien Liberté depuis 1996, et René Pétillon, familier de L’Echo des Savanes, le Canard Enchainé, Pilote et autres Fluide Glacial.
{"type":"Banniere-Basse"}