Ne pas se fier aux apparences : un jeu vidéo n’est pas une zone de non-droit. Et des actions dans un monde virtuel peuvent avoir de terribles conséquences dans le réel. Ca, deux américains l’on découvert de la manière la plus abrupte, par l’arrivée du FBI, pistolet au point, dans leur salon. La scène se déroule […]
Ne pas se fier aux apparences : un jeu vidéo n’est pas une zone de non-droit. Et des actions dans un monde virtuel peuvent avoir de terribles conséquences dans le réel. Ca, deux américains l’on découvert de la manière la plus abrupte, par l’arrivée du FBI, pistolet au point, dans leur salon.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop","device":"desktop"}
La scène se déroule en décembre 2012 – c’est le site américain Fusion qui l’exhume. Quelques mois plus tôt, Patrick Nepomuceno et Michael Stinger se sont rencontrés sur TeamSpeak, une plateforme bien connue des gamers. Ensemble, ils vont monter un stratagème pour voler des armes et des pièces d’or collectés par d’autres dans le jeu Diablo III. Développé par Blizzard, à qui l’on doit aussi la série Warcraft, Diablo III se joue uniquement en multijoueur.
Leur technique: Nupomuceno prend possession des avatars d’autres joueurs grâce à une RAT, un technique de vol d’identité prisée par les hackers. Puis, une fois, dans la peau de l’avatar, le voleur lui fait jeter ses armes de valeur ainsi que les pièces d’or qu’il a récoltées tout au long de sa quête. Entre en scène Stinger. Se tenant près, il n’a plus qu’à ramasser les objets sur le sol.
« Ce n’était que pour récolter des objets virtuels, a commenté après coups Stinger. Dans un jeu vidéo. » Sauf qu’alertée par Blizzard, la justice américaine s’est saisie de l’affaire. D’après l’enquête, une trentaine de joueurs auraient été victimes de duo Nupomuceno/Stinger. Les petits malfrats auraient vendues les objets collectés et auraient touché en tout 8 000 dollars. Ils ont finalement été condamnés à de la liberté surveillé et à une amende de quelques milliers d’euros.
{"type":"Banniere-Basse","device":"desktop"}