La date du déconfinement – et donc de la réouverture des salles de cinéma et de spectacles -, fixée au 15 décembre, pourrait être ajournée en raison des chiffres de contaminations.
Le 24 novembre dernier, quand Emmanuel Macron prenait la parole pour énoncer le calendrier du déconfinement progressif, l’important résidait dans la nuance. Les salles de cinéma et de spectacle pourront rouvrir leurs portes dès le 15 décembre, disait-il en substance, à condition que les nouvelles contaminations quotidiennes au Covid-19 restent autour de 5 000 et le nombre de personnes en réanimation entre 2 500 et 3 000. Aussitôt, beaucoup d’espoirs ont été soulevés : enfin, la vie allait de nouveau envahir les salles restées désertes si longtemps.
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“Compliqué, voire même impossible à atteindre”
Mais nous sommes-nous emballés trop vite ? Au sein de l’exécutif en tout cas, on émet des réserves, compte tenu des mauvais chiffres de ces derniers jours. En effet, à une semaine du jour fatidique, on compte encore plus 10 000 nouvelles contaminations par jour. Le nombre de patients en réanimation a pour sa part continué à refluer, à 3 210 dimanche 6 décembre, contre 3 220 la veille. Ainsi “l’objectif du nombre de contaminations en dessous de 5 000 va être compliqué, voire même impossible [à atteindre], puisqu’on voit même qu’on a une légère augmentation qui se confirme ces derniers jours”, avance l’infectiologue Karine Lacombe sur BFM-TV. Un conseiller ministériel déclare aussi à Libération que la prudence est de mise : “Tout ce qui est prévu au 15 décembre n’aura peut-être pas lieu au 15.”
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Plan B ?
Le gouvernement réfléchit donc à un plan B. S’il n’est pas question de limiter les déplacements pour les fêtes de Noël, il serait en revanche envisagé de repousser la date de réouverture des salles de cinéma et de spectacles, et des musées. Un ajournement de l’allègement des restrictions n’est en tout cas pas exclu dans le cas où les chiffres seraient trop éloignés de ceux attendus.
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