Un virus vieux de 30 000 ans a été découvert, puis réveillé par les collaborateurs russes d’une équipe française de chercheurs, a déclaré mardi 8 septembre l’équipe de scientifiques de Jean-Michel Claverie et Chantal Abergel dans les PNAS (la revue de l’Académie américaine des sciences). Le virus a été baptisé Mollivirus sibericum, car il “est tout mou et qu’il a été trouvé en […]
Un virus vieux de 30 000 ans a été découvert, puis réveillé par les collaborateurs russes d’une équipe française de chercheurs, a déclaré mardi 8 septembre l’équipe de scientifiques de Jean-Michel Claverie et Chantal Abergel dans les PNAS (la revue de l’Académie américaine des sciences).
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Le virus a été baptisé Mollivirus sibericum, car il « est tout mou et qu’il a été trouvé en Sibérie« , explique le Monde.fr avec l’AFP. Il a été prélevé dans l’extrême Nord-Est sibérien, dans le « pergélisol », le sol qui est gelé en permanence dans cette région.
Des virus inconnus qui risquent de se réveiller
Derrière cette découverte se cache une information plus importante encore, comme l’explique le journaliste scientifique Sylvestre Huet sur Libération:
« Sous l’effet du changement climatique provoqué par nos émissions de gaz à effet de serre, le dégel du pergélisol de Sibérie, du Canada et de l’Arctique va libérer des virus endormis depuis des dizaines de milliers d’années, voire plus. »
Le Figaro note que les forages dans les sous-sols des régions arctiques pourraient également provoquer le réveil de ces virus dits « géants » (car ils peuvent être observés au microscope optique). Et personne ne sait si ces virus inconnus seront dangereux, ou non, pour l’espèce humaine.
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