Suite à la condamnation pour “favoritisme” de Mathieu Gallet (qui a fait appel), la décision du CSA à son égard doit tomber “le plus rapidement possible ”.
Mathieu Gallet peut-il rester à la tête de Radio France après avoir été condamné pour “favoritisme” ce 15 janvier ? Pour rappel, il a été sanctionné pour avoir commandé environ 400 000 euros de prestations à deux sociétés de conseil sans avoir respecté les règles d’attribution des marchés publics, à l’époque où il était président de l’INA. C’est la question qui se pose en tout cas pour le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel), qui étudie l’hypothèse de son renvoi de la Maison de la radio. La loi Léotard de 1986 permet en effet au gendarme de l’audiovisuel de “retirer” leur mandat aux présidents de l’audiovisuel public, comme le rappelle le site Pure médias.
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Réuni en séance plénière ce 17 janvier, le CSA a indiqué qu’“au terme de la procédure, sa décision interviendra le plus rapidement possible dans le respect du contradictoire et notamment après la communication du jugement rendu à l’égard de monsieur Mathieu Gallet [qui a fait appel de sa condamnation, ndlr].” Selon les informations du Monde, le vote du CSA aura lieu dans la semaine du 22 janvier, ou au plus tard la semaine suivante.
Un coup de pression de plus, après celui de la ministre de la Culture
Si Mathieu Gallet n’est donc pas encore parti de la Maison ronde, ce communiqué n’est pas un bon signe pour lui. Il s’ajoute aux déclarations peu amènes de la ministre de la Culture Françoise Nyssen, dans un entretien au Monde, qui déclare : “Un dirigeant d’entreprise publique condamné pour favoritisme, ce n’est pas une attitude acceptable”. Elle ajoute : “Il appartient à l’intéressé d’en tirer les conséquences, ainsi qu’au Conseil supérieur de l’audiovisuel, légalement compétent.” Le mandat de Mathieu Gallet court normalement jusqu’en mai 2019.
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