Rappeurs, humoristes entrepreneur ou artiste, ils témoignent.
Dosseh, rappeur
“C’est une injustice flagrante. Issu des quartiers,j’ai été directement touché. Ça arrive trop souvent et si je peux mettre un peu de ma notoriété au service de cette cause ou d’autres similaires, je le fais. Je n’avais pas hésité à participer au concert à La Cigale et depuis, je suis l’avancée de l’affaire.”
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Mac Tyer, rappeur
“C’est une douleur que je partage. A l’époque où c’est arrivé je venais de perdre mon frère. J’ai vu cette famille perdre un fils, un frère dans des conditions épouvantables. J’ai pris contact avec eux pour essayer de les conseiller. Depuis, j’essaye d’être présent à chaque événement.”
Fik’s, rappeur (Ulteam Atom’)
“J’ai eu le même parcours qu’Adama, ça crée un effet de miroir. J’ai beaucoup de frères et on a tous été confrontés à des violences policières sans être des délinquants. Je n’ai jamais eu aucun doute sur la version portée par la famille Traoré. On veut juste vérité et justice. C’est une façon de dire : ‘ça suffit’.”
Mallaury, rappeuse
“J’ai fait le parallèle avec ce qui se serait passé aux Etats-Unis où son histoire aurait eu plus d’écho, à l’image d’une Rosa Parks ou d’une Angela Davis. Dans le morceau Assa, je dis : ‘Tête haute bras levé tu mènes le combat…’ Que ce soit une femme qui se batte avec autant de force et de rage, ça force le respect.”
Diamantaire, humoriste
“Assa, c’est notre Marianne des banlieues. Il y a un proverbe africain qui dit : ‘Si tu veux qu’on t’aide à tuer le lion, aies sa tête en main.’ Quand tu as quelque chose de compliqué à faire et que tu veux de l’aide, fais le plus gros et nous on t’aidera…”
Dibi Magassa, entrepreneur
“Ça aurait pu être mon frère à la place d’Adama. C’est notre combat à tous aujourd’hui, ça m’a beaucoup touché et ça continue de me toucher.”
Pigeon, humoriste
“Nous sommes tous des Adama. Assa n’a jamais lâché l’affaire. Nous sommes derrière elle. C’est très courageux de sa part de ne pas lâcher l’affaire. Elle est devenue la porte-parole des victimes de bavures policières. Assa, c’est un bonhomme !”
Abd al Malik, artiste
pour notre époque, ici en France, car il porte sur cette question : comment on fait peuple avec nos singularités ?En ce sens, le combat pour Adama représente un symbole démocratique fondamental en Europe.”
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