Lors de son discours de réception du Nobel de littérature à Stockholm dimanche, Jean-Marie Gustave Le Clezio a mis l’accent sur l’importance d’Internet et d’un accès global à l’information qui, selon lui, aurait pu éviter par le passé des conflits armés, des dictateurs et peut être même Cindy Sander.
Plus flatteur, tu meurs : Jean-Marie Gustave le Clézio a, dans une ode à la culture pour tous, décrit Internet comme un des moyens les plus efficaces existants pour éviter les guerres. L’ONU n’a pas souhaité réagir, au contraire de la blogosphère qui s’enflamme et demande une reconnaissance immédiate ainsi qu’une lettre d’excuses pour ces années de condescendance.
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L’extrait en question:
« L’on parle beaucoup de mondialisation aujourd’hui. On oublie que le phénomène a commencé en Europe à la Renaissance, avec le début de l’ère coloniale. La mondialisation n’est pas une mauvaise chose en soi. La communication rend le progrès plus rapide, en médecine, ou en sciences. Peut-être que la généralisation de l’information rendra les conflits plus difficiles. S’il y avait eu internet, il est possible que Hitler n’eût pas réussi son complot criminel – le ridicule l’eût peut-être empêché de naître.«
L’académie suèdoise a écouté Le Clézio défendre les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Autant d’outils, selon l’écrivain de 68 ans, qui pourraient empêcher de futurs conflits armés.
Toutefois, Le Clézio a quand même tenu à souligner le fait que l’accès à ce genre de medium est encore un luxe réservé à des privilégiés. Les tâches les plus urgentes pour l’humanité restant, selon lui, l’illétrisme et la faim dans le monde. Deux problèmes qu’il considère comme intimement liés. La wifi, c’est sympa mais manger c’est mieux.
La suite du discours ici.
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