Contrairement à l’évidence qui règne dans l’opinion commune, le baiser serait loin d’être universel. C’est ce que prouve une étude parue le 6 juillet dans la revue American Anthropologist. Les scientifiques affirment que leur recherche est la première à analyser “méthodiquement la présence ou l’absence du baiser romantico-sexuel autour du monde”. Des chercheurs du Nevada […]
Contrairement à l’évidence qui règne dans l’opinion commune, le baiser serait loin d’être universel. C’est ce que prouve une étude parue le 6 juillet dans la revue American Anthropologist. Les scientifiques affirment que leur recherche est la première à analyser « méthodiquement la présence ou l’absence du baiser romantico-sexuel autour du monde ».
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Des chercheurs du Nevada et de l’Indiana expliquent que le « contact intentionnel des lèvres » dans un contexte romantique et/ou sexuel est présent dans seulement 77 sociétés sur 168 étudiées. Le baiser serait donc absent dans 54% des cas. L’étude a été menée à travers 9 grandes aires culturelles du globe, à savoir l’Afrique, l’Asie, l’Europe, l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, les Caraïbes, le Moyen-Orient et l’Océanie.
Les scientifiques ont constaté un lien entre le degré de stratification d’une société et la fréquence de ses baisers. Plus le groupe étudié est hiérarchisé, complexe, plus on a tendance à s’embrasser. Cependant, aucune raison n’a été trouvée pour expliquer cette découverte.
L’étude remet en cause une précédente recherche de 2013, qui expliquait que le baiser était présent dans 90% des cultures. Le travail consiste donc à déconstruire une théorie basée sur « l’ethnocentrisme occidental (…) [qui a] promu l’idée fausse selon laquelle le baiser est quasiment universel ».
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