Le JDD a publié aujourd’hui un extrait de son entretien avec Me Herzog, l’avocat de Nicolas Sarkozy, qui y revient sur la mise en examen de son client le 21 mars par le juge Jean-Michel Gentil pour “abus de faiblesse”. L’avocat y remet en cause l’impartialité du juge en déclarant notamment : “(…) jusqu’à ce […]
Le JDD a publié aujourd’hui un extrait de son entretien avec Me Herzog, l’avocat de Nicolas Sarkozy, qui y revient sur la mise en examen de son client le 21 mars par le juge Jean-Michel Gentil pour « abus de faiblesse ».
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L’avocat y remet en cause l’impartialité du juge en déclarant notamment :
« (…) jusqu’à ce jour, il [Nicolas Sarkozy, ndlr] a été entendu vingt-deux heures et a fait l’objet de quatre perquisitions. Si l’on rapproche ces faits de la tribune politique qu’a signée le juge Gentil contre Nicolas Sarkozy quatre jours avant la perquisition à son domicile, on peut se poser au minimum la question de l’impartialité de ce magistrat. »
Il fait ici référence à une la tribune signée par le juge Gentil et 81 de ses confrères et consoeurs dans les colonnes du Monde le 27 juin 2012 et dans laquelle ils dénoncent l’abandon de la lutte contre la délinquance financière et la corruption par le gouvernement Sarkozy. Il poursuit : « Cinq jours après la signature de cette tribune, le même juge a opéré quatre perquisitions au domicile de Nicolas Sarkozy, dans son bureau, ainsi qu’au domicile de sa secrétaire. Tous ses agendas ont été saisis, sous forme de support papier ou électronique.«
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