Alors que de nombreux internautes s’indignaient qu’un journaliste de Quotidien ait demandé à Cédric Villani s’il était autiste, ce dernier a pris la défense de l’émission, ce jeudi 28 novembre sur Twitter.
“Je tiens à préciser qu’à aucun moment je n’ai été choqué par les questions posées par le journaliste Paul Larrouturou.” C’est par un communiqué de presse, publié ce jeudi 28 novembre sur Twitter, que Cédric Villani, candidat à la mairie de Paris, a répondu aux réactions suscitées par la séquence diffusée dans l’émission de TMC “Quotidien”. Sur les images, le journaliste Paul Larrouturou, souhaitant revenir sur les rumeurs qui enflaient depuis plusieurs semaines au sujet du supposé autisme du mathématicien, lui pose directement la question, à laquelle l’intéressé répond : “Je n’ai jamais éprouvé le besoin de me faire diagnostiquer. Qu’est-ce que ça changerait ?”
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Voici ma réaction suite à la diffusion de l’émission @Qofficiel d’hier soir. Merci pour vos nombreux messages. pic.twitter.com/PkbtsUKrKX
— Cédric Villani (@VillaniCedric) November 28, 2019
Cédric Villani précise que les questions ont été posées “avec le plus grand respect” et qu’il était au courant que le sujet allait être abordé par le journaliste, qui échangeait avec ses équipes de campagne depuis plusieurs jours.
Le piège des réseaux sociaux
“La courte séquence postée sur les réseaux sociaux peut donner l’impression d’une question brutale et posée à la va-vite. Cela n’a pas du tout été le cas”, précise Cédric Villani dans son communiqué.
« Il est autiste asperger Villani ? », les observateurs de la campagne de la mairie de Paris se posent la question. Alors @PaulLarrouturou a voulu lui donner la parole sur ce sujet délicat, sa réponse ⬇️#Quotidien pic.twitter.com/nU36DYa43G
— Quotidien (@Qofficiel) November 27, 2019
Pour clore le débat, il ajoute qu’“une question directe sur l’autisme ne devrait pas être vue comme stigmatisante, car l’autisme ne devrait pas être stigmatisé”. Il regrette les réactions liées à la séquence, qui sont, selon lui, le signe “qu’il reste encore du chemin à parcourir pour que ce sujet puisse être abordé de façon apaisée”.
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