Paul Coombs a révélé au Guardian mercredi 1er juillet, être le créateur du drapeau parodique représentant des sextoys avec l’emblème utilisé par les djihadistes de l’Etat islamique aperçu à la Gay Pride du 27 juin dernier. La chaîne d’information américaine CNN avait confondu en direct le drapeau avec l’original… CNN a discrètement enterré le sujet […]
Paul Coombs a révélé au Guardian mercredi 1er juillet, être le créateur du drapeau parodique représentant des sextoys avec l’emblème utilisé par les djihadistes de l’Etat islamique aperçu à la Gay Pride du 27 juin dernier. La chaîne d’information américaine CNN avait confondu en direct le drapeau avec l’original…
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CNN a discrètement enterré le sujet et effacé les vidéos, sans présenter ses excuses. Paul Coombs, l’auteur du drapeau s’explique dans une tribune du Guardian.
« J’ai souvent utilisé le motif du sextoy dans mes précédents projets avant de créer ce drapeau et de l’emmener avec moi à la Gay Pride de Londres […] Une seule raison m’a poussée à faire cette bannière: dénoncer la cruauté de Daech qui progresse à travers l’Afrique du Nord, la Libye, la Syrie et l’Irak. Son drapeau est devenu un symbole de brutalité, de peur et d’oppression. Si je voulais essayer de créer un débat à propos du ridicule de leur idéologie, le drapeau était un moyen de le faire« , assure-t-il.
Paul Coombs confie avoir eu un peu peur que son drapeau soit mal compris, au lendemain des attaques en Tunisie, au Koweït et en Isère. Mais très vite, il est rassuré : « Mon drapeau satirique fut bien accueilli par la foule. La défiance est la meilleure forme d’hommage ». Ses doutes envolés, il continue de défiler… mais pas pour très longtemps.
« Au bout de 2 kilomètres, alors que je me débattais avec mon drapeau agité par un fort vent, trois ou quatre policiers sont venus m’encercler. Ils ont inspecté le drapeau et ont constaté qu’il s’agissait bien de sextoys en tout genre. Ils m’ont alors expliqué qu’ils avaient entendu un homme se promener avec un drapeau de Daesh et m’ont demandé de cacher le mien pour des raisons de sécurité, ce que j’ai fait […] En rentrant chez moi, je suis tombé sur les reportages de CNN qui parlait de mon drapeau ; la correspondante qualifiait même mon drapeau de « mauvaise caricature« , explique-t-il.
@sawmilltaters @LyndaG1963 #dildoflag is basically a Sex Toy 101 primer @Rob__Base @a219224 pic.twitter.com/DycrJgsvvi”
— Lucretia (@lukiOC) June 29, 2015
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