Laurent Ruquier explique pourquoi il arrête “On n’est pas couché”

Une page se tourne dans le paysage audiovisuel. L’émission On n’est pas couché (ONPC pour les intimes) s’arrêtera en juin prochain, a annoncé Laurent Ruquier au Parisien le 19 avril. “C’est ma décision. Je l’ai prise en novembre dernier. Ma productrice, Catherine Barma, m’avait demandé de ne pas l’annoncer, ce n’est pas le genre de chose que l’on dit six mois à l’avance !”, explique l’animateur, qui présidait cette émission sur France 2 depuis pas moins de quatorze saisons.

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“Le bon moment pour me ‘réinventer’”

Pour quelle raison le taulier a-t-il décidé qu’il était temps d’y mettre un terme ? “Cela fait vingt ans que je collabore avec Catherine Barma. J’ai envie de voir autre chose, de reprendre ma liberté. J’ai trouvé que c’était le bon moment pour me ‘réinventer’”, déclare-t-il, peut-être inspiré par l’allocution d’Emmanuel Macron qui annonçait le 13 avril vouloir lui aussi se “réinventer”.

Cependant, il est difficile de ne pas penser aux nombreuses polémiques qui ont émaillé l’émission, de plus en plus perçue comme une machine à clashs de plus. Laurent Ruquier regrette en effet la “mauvaise presse” d’ONPC. “On ne peut pas comparer les années de maintenant à celles d’avant. C’est beaucoup plus compliqué de faire de la télévision aujourd’hui qu’il y a dix ou vingt ans”, dit-il, pensant sans doute au poids des réseaux sociaux, qui ont l’art de retenir des séquences “choc”, promesses de bad buzz.

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“Nos plus belles années, c’est avec Léa Salamé et Yann Moix”

L’émission du samedi soir, qui dure 2h30, a aussi été marquée par la valse des chroniqueurs qui y participaient. Avec une pointe de nostalgie, Laurent Ruquier estime que “nos plus belles années, c’est avec Léa Salamé et Yann Moix. C’était le pic d’audience. Nous avons reçu les plus beaux invités, dont un Premier ministre en exercice, Manuel Valls. Il n’y a pas à rougir ! Léa Salamé est celle qui s’en est le mieux sortie aujourd’hui, avec, dans un autre registre, Florence Foresti et Nicolas Bedos.”

Pour la suite, Laurent Ruquier évoque “des projets pour le samedi soir, a priori pour le service public, mais je ne suis pas à l’affût pour garder cette case…”

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