En voyage en Israël, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, aurait parlé du cas Ulcan avec le Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Ce serait la première fois qu’un membre du gouvernement prend position contre le pseudo-hacker sioniste. Ce dernier s’est notamment distingué en attaquant les sites de France Info, de France Inter et de Rue89. Ulcan […]
En voyage en Israël, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, aurait parlé du cas Ulcan avec le Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Ce serait la première fois qu’un membre du gouvernement prend position contre le pseudo-hacker sioniste.
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Ce dernier s’est notamment distingué en attaquant les sites de France Info, de France Inter et de Rue89. Ulcan a d’ailleurs fait de ce site d’informations l’une de ses victimes préférées. Il s’en est directement pris à Pierre Haski, son directeur de la publication.
Le mode opératoire d’Ulcan est le swatting. Cela consiste à appeler la police en se faisant passer pour sa victime, puis de revendiquer un meurtre. C’est comme ça que, la semaine dernière, Daniel Schneidermann, le fondateur d’Arrêt sur Image, a vu débarquer les forces de l’ordre chez lui.
Jusque là, le hacker est la cible de deux informations judiciaires ouvertes en France, notamment pour « attaques informatiques », « violences volontaires » et « atteinte à la vie privée ».
Alors pourquoi Israël ? Parce que c’est de là qu’Ulcan, ou Gregory Chelli comme le reconnait l’Etat Civil, dit agir. Le hacker vivrait à Ashdod, une cité balnéaire israélienne, située à une quinzaine de kilomètres de la bande de Gaza. Et dans cette affaire, la justice française fait face à un problème : l’absence d’accord d’extradition avec l’Etat Juif.
Impossible de dire si les deux choses sont liées, mais à la suite de la rencontre entre Laurent Fabius et Benjamin Netanyahu, le compte Facebook d’Ulcan a été fermé.
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