L’information pourrait faire l’effet d’une bombe : l’avocat Arnaud Claude, associé de longue date de l’ancien président Nicolas Sarkozy au sein du cabinet Claude et Sarkozy, est soupçonné d’avoir mis en oeuvre l’évasion fiscale du maire de Levallois, Patrick Balkany. D’après des informations du quotidien Libération, dâté de ce jeudi 21 mai, “Les juges Renaud Van Ruymbeke […]
L’information pourrait faire l’effet d’une bombe : l’avocat Arnaud Claude, associé de longue date de l’ancien président Nicolas Sarkozy au sein du cabinet Claude et Sarkozy, est soupçonné d’avoir mis en oeuvre l’évasion fiscale du maire de Levallois, Patrick Balkany.
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D’après des informations du quotidien Libération, dâté de ce jeudi 21 mai, « Les juges Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon, chargés d’instruire l’affaire depuis décembre 2013, ont formellement établi que Me Claude a joué un rôle actif dans ce vaste schéma d’évasion fiscale« .
Les journalistes du journal ont eu accès à plusieurs éléments du dossier, mettant clairement en cause l’associé du président de l’UMP :
« L’enquête a révélé l’existence d’un virement de 200 000 dollars, envoyé depuis une société écran suisse sur un compte à Singapour. Sur le bordereau de virement, est indiqué à la main : »Partie des honoraires de Me Claude ». »
Villa luxueuse et rétrocommissions
Mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale« , il est reproché à l’avocat de 61 ans d’avoir facilité l’achat d’une villa luxueuse à Marrakech, grâce à divers montages financiers. Si cette villa est au nom d’un de leurs hommes de confiance, les Balkany en seraient les principaux utilisateurs.
Maitre Claude aurait aussi permis à l’édile de blanchir « 5 millions d’euros encaissés par Patrick Balkany en marge de ses pérégrinations africaines« , continue le quotidien.
« Les juges cherchent désormais à déterminer l’étendue de la fraude. Outre le transfert correspondant aux « honoraires » de Me Claude, un autre virement intrigue les enquêteurs. Daté du 21 juillet 2009, il porte sur une instruction de paiement de 250 000 dollars avec cette mention inédite : « commission rétroactive »…Destinée à qui ? Mystère », conclut l’article.
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