(du grand au quasi illégal en passant par le « juste pour le plaisir des yeux »)
BOZAR, vous dites ?
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C’est le nom du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
Il vaut le coup d’être visité ne fut-ce que pour son bâtiment, l’oeuvre de Victor Horta, le roi de l’Art Nouveau, le pape de la courbe végétale, le dieu des motifs floraux. Bruxelles est parsemée de ses oeuvres mais le Palais des Beaux-Arts reste la plus impressionnante.
Au delà du lieu, c’est surtout l’un des centres névralgiques de la culture bruxelloise avec entre autres une salle de concert époustouflante, mais aussi une salle de théâtre, de cinéma et des milliers de mètres carrés de salles d’exposition.
BOZAR, un lieu qui n’a pas dépoussiéré que son nom. Deux événements nous font de l’oeil : l’exposition YO. Brussels Hip Hop Generations (du 28 juin au 17 septembre). Plus de 30 ans de contre culture accessible aux néophytes avec focus sur les artistes bruxellois. C’est pas les moins bons, on prévient.
Autre incontournable : le BOZAR Electronic Arts Festival du 14 au 30 septembre présente le meilleur des cultures numériques. Au programme: installations, performances et bien sûr musique électronique live avec notamment Ben Frost (Au/Is) et Pantha du Prince (D).
infos : www.bozar.be
BOZAR dont la brasserie vient d’obtenir sa première étoile. Le Chef, Karen Torosyan, rend sublime tout ce qu’il touche. L’info qui fait baver ? Il a été champion du monde de pâté en croûte en 2015. Wesh.
http://www.bozarbrasserie.be/fr/
Vous avez dit illégal ?
Tant qu’on est au chapitre contre culture, deux chouettes tours à faire
L’asbl « fais le trottoir » organise des visites guidées graffiti et Street Art. Des balades pour décoder les signatures, les codes du mouvement, développer l’historique et casser quelques préjugés. Parmi les guides il y a toujours un artiste. L’occasion de poser toutes les questions que vous n’osez pas googler (et comment on monte si haut ? Et on risque quoi ? Et ça sert à quoi ? Etc, etc.)
https://www.faisletrottoir.com/
Bizarrement devenu une grosse grosse fierté (on avait besoin de rire, aussi, faut dire), le zizi de Saint-Gilles, ce sexe géant, peint par un anonyme, en une nuit, sur une façade de la commune, n’a pas finalement pas été effacé. Quotidiennement, des gens s’arrêtent encore pour le prendre en photo. Vous trouverez facilement le zizi à la barrière de Saint-Gilles, juste en face de l’école catholique pour filles.
Mais il a aussi des potes à ne pas manquer parmi lesquels l’anus, le vieillard nu, la pénétration (un détail d’un tableau du Caravage, pas le plus délicat, mais bon).
On n’est jamais à l’abri d’un sursaut communal pudibond, donc difficile de vous promettre que tous seront encore là lors de votre passage. Ci-dessous, une carte interactive pour visiter le Bruxelles des sexes géants qui comptent autant d’adorateurs que de détracteurs.
Quand vous passez dans le centre ville, faites un détour par la rue Jules Van Praet pour admirer cette fresque de Tintin qui roule un patin au Capitaine Haddock. Un adorable combo entre deux fiertés belges (la BD et les droits des homosexuels).
Autre fierté locale : la mode.
Pas toujours celle qu’on porte, mais celle de ceux qu’on forme et qui finissent à la tête de grandes maisons de couture : Raf Simons, Ann Demeulemeester, Dries Van Noten, Cedric Charlier et récemment Anthony Vaccarello chez Yves Saint Laurent.
La rue ad hoc, pour léchouiller les vitrines ou dépenser son salaire, c’est la rue Antoine Dansaert. Mais le centre ville est parsemé de petites perles et de créateurs émergeants. Et éthiques.
On épingle vite fait
– les robes sublimes de Johanne Riss, près du Sablon. C’est la haute couture, ça vaut son pesant de cacahuètes. Mais c’est sublime. Sur un malentendu, on sait jamais qu’on vous invite en dernière minute à Cannes. http://www.johanneriss.com/shop/fr/
– Complètement abordables : les créations inusables et super bien coupées de Natacha Cadonici, tout près de la Grand Place. Le truc en plus ? Elle retouche les vêtements et les adapte à votre morphologie (et les élargit, des années après, si vous ne rentrez plus dedans.) https://www.natachacadonici.com/
– « Belge une fois » dans les Marolles : Un concept store belge, une fois. Que du local et beaucoup de rigolo. Pour se réconforter quand on n’a pas le budget « créateurs » mais qu’on veut quand même ramener de la création belge à la maison https://belgeunefoisblog.wordpress.com/concept-store/
Sur (presque) le même thème, deux musées, à visiter :
Le musée du costume et de la dentelle (dont seul le nom sent la naphtaline). L’exposition « Just Married » (jusqu’au 3 septembre) vaut le détour.
http://www.costumeandlacemuseum.brussels/fr
Un petit peu plus plus loin, le tout nouveau MAD est plus axé sur le design sans pour autant oublier la mode
http://new.mad.brussels/fr
Design
Fan de design et d’architecture ? Direction l’Atomium. D’abord pour voir en vrai cette construction absolument improbable devenue l’un des symboles de la ville.
L’Atomium a été construit pour l’Exposition universelle de 1958. Et il représente quoi ? Allez, regardez bien. Mais si, enfin, c’est un cristal élémentaire de fer agrandi 165 milliards de fois ! (De rien). Il devait être détruit après l’expo puis finalement il est resté. Et tant mieux. Evidemment vous pouvez le visiter, ne manquez pas le point de vue depuis la dernière boule, à 92 mètres de haut.
www.atomium.be
Au pied des 9 boules, le ADAM, le musée du design de Bruxelles vous fait (re)découvrir le design. Pourquoi « re » ?
Entre autres en décortiquant l’histoire et la symbolique d’objets mythiques, comme le fameux fauteuil boule, le Ball Chair. A force d’accueillir les fesses des cover girls de Playboy, ce fauteuil est lui-même devenu une icône de l’érotisme. L’exposition permanente Plasticarium retrace l’impact des matières plastiques sur la création en design et en art depuis les années 50 à nos jours. C’est drôle, beau et ça fait battre des mains tout le temps. Ces objets, on les connait et on râle sur les parents qui les ont jetés, ignorant que c’était des pièces de musée. Jouissif et instructif. Le catalogue de l’expo est un véritable sachet de bonbons. En plus de la collection permanente, le musée accueille régulièrement des expos temporaires sur d’autres époques et d’autres facettes du design.
www.adamuseum.be
A ne pas rater, ça se termine le 25 juin, l’expo « The world of Steve McCurry » au palais de la Bourse. Steve Qui ? Le photographe à qui on doit a photo de cette petite fille afghane et son regard vert, perçant. Une photo entrée dans l’histoire et qui constitue une bonne porte d’entrée vers le travail de cet artistique prolifique. La bourse accueille plus de 200 des clichés du photographe américain, présentées sur d’immenses pans en tulle. Magique.
https://www.bruxelles.be/exposition-world-steve-mccurry
Le musée dont on regrette la fermeture.
Le musée du slip a, hélas, fermé ses portes. L’artiste Jan Bucquoy expose encore plusieurs slips célèbres dans la galerie Attitude Brussels. Vous pourrez aussi y acheter une sérigraphie de Marion Maréchal Le Pen, Poutine ou Pompidou avec un slip sur tête.
Nous sommes tous égaux devant le slip. Sachez-le, une fois.
http://laviesexuelledesbelges.be/attitude-brussels/
Bientôt à Bruxelles ou envie d’autres adresses ? Festival de bons plans et d’infos ici : https://visit.brussels/fr
Tentez de gagner un weekend à 2 à Bruxelles en participant à notre jeu concours !
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