Des chercheurs de l’université de Carnegie Mellon, à Pittsburgh aux États-Unis, ont mené une étude sur l’algorithme de publicités mis en place par Google. Via la page “Ad settings”, l’utilisateur peut paramétrer son profil de telle sorte que Google lui propose des publicités qui lui correspondent. L’objectif de l’étude est de comprendre comment réagit l’algorithme en fonction du […]
Des chercheurs de l’université de Carnegie Mellon, à Pittsburgh aux États-Unis, ont mené une étude sur l’algorithme de publicités mis en place par Google. Via la page « Ad settings », l’utilisateur peut paramétrer son profil de telle sorte que Google lui propose des publicités qui lui correspondent. L’objectif de l’étude est de comprendre comment réagit l’algorithme en fonction du paramétrage de la page. Parmi leurs conclusions, les chercheurs ont découvert que les annonces d’emplois bien rémunérés sont plus nombreuses si l’utilisateur est de genre masculin.
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Via un outil informatique dénommé « AdFisher », les chercheurs ont constitué deux groupes au profil identique, hormis le genre. Sur un même type de recherche, le groupe masculin a reçu 1 852 offres de postes attrayants, contre seulement 318 pour le groupe féminin, soit près de 6 fois moins ! Le top deux des résultats pour le groupe féminin concerne des métiers génériques.
Ce n’est pas la première fois que le géant américain du Net est accusé de sexisme. En lançant une recherche de photos de PDG, des chercheurs de l’université de Washington ont découvert que sur 100 résultats seulement 11 étaient des femmes, alors que 27 % des dirigeants américains sont des dirigeantes. L’étude avait d’ailleurs démontré que la première femme PDG à apparaître en résultat était… une poupée Barbie.
À Pittsburg, les chercheurs ont nuancé leurs conclusions, expliquant qu’ils n’avaient pas encore déterminé qui était à l’origine de cette discrimination, car plusieurs acteurs entre en jeu – Google, les publicitaires, les site web, les utilisateurs. Quant à Google, l’entreprise se défend de tout sexisme, soulignant qu’elle ne fait que répondre aux requêtes des donneurs d’ordres, autrement dit les sociétés qui publient les annonces.
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